douceurs bienfaitrices, gâteaux réconfortants laissés sur le bord de son casier toujours à moitié ouvert, comme un ange gardien passé au bon moment de la journée. mizue au sourire dessiné sur les lippes vermeilles lorsqu'elle décide de goûter aux gourmandises déposées à la volée, réconfort instantané. petite délinquante devinée à la signature (habituelle) de l'acte commis, attention apaisante qu'elle se prend à apprécier, empoignant le sachet contenant les tendres merveilles et fermant délicatement la porte en métal de son compartiment. haneul, qu'elle laisse glisser dans l'air, gloussant presque de l'adorable situation commise, égayée par la simplicité du geste de sa benjamine et pourtant, qui emplit son esprit de bonheur, ondes positives. timing étrangement parfait, presque trop, mizue extirpée de ses folles envies de réussite, accro à la possibilité qu'elle soit récompensée par ses professeurs, en rendant ses devoirs écrits plus tôt que ses camarades. compétition nécessaire à son bien-être, essentielle à son avenir, qu'elle n'envisage pas réussi, mais brillant. témérité d'une élève qui serait probablement déjà retournée travaillée, si la gracieuseté offerte à son intention n'avait pas été celle d'haneul. gamine-soleil qu'elle ne peut ignorer, qu'elle doit remercier : besoin devenu premier. alors elle remballe soigneusement ses papiers d'étude, range délicatement ses crayons et quitte la froideur des couloirs pour se diriger vers l'endroit qu'elle sait refuge de sa cadette, club de danse de l'université. l'appréhension de se retrouver dans une salle d'entraînement mangée par le trop lourd désir d'aller à la rencontre de la demoiselle, mizue à l'anxiété subtilement refoulée tandis que son pas assuré la mène jusqu'à la source de ses convoitises. étudiants en sueur soigneusement évités, fin de séance qu'elle comprend instantanément. relents d'énergie dépensée ne viennent pas déranger ses narines, mizue encore habituée à l'odeur de la fatigue, transpiration inévitable lorsque le corps est exploité par les mouvements. haneul est encore là, tableau de la jolie fleur en effervescence. et le sourire triple d'intensité, mizue qui lève le sachet devant elle dès l'instant où les regards se croisent, l'air de dire : ton cadeau, je l'ai trouvé.