Bon je vous passerais les détails de l’intro pourri en passant directement au sujet principal,
MOI mais avant tout ma mère. Ma mère est une femme adorable est naïve, croyant au grand amour et aux histoires qui finissent bien. A l’université, petit timide et sans sous en poche, elle se démerdait comme elle pouvait pour rester dans le top dix pour percevoir une grosse bourse. Elle finira par rencontrer mon père président des élèves, riche, beau, intelligent et surtout confiant en lui-même.
Les premiers jours, les premiers mois et même les premières années ont été merveilleuse pour cette jeune femme découvrant l’amour aux cotés de l’homme qui l’attire plus que nécessaire. Mais elle ne perçut pas que tout cela était un jeu malsain entre plusieurs mecs malsains ne pensant qu’à leur profit physique. Il a été patient certes mais après avoir cueillis le fruit défendu, il s’enfuyait tel un lâche ayant pris conscience de son crime.
Dévaster voir anéantie, elle décida de quitter la capitale pour une ville plus simple et éloigné de son enfer émotionnel. Sokcho, ville qui m’a vu naitre un soir d’été en compagnie de ma jumelle. Oui, j’avais une jumelle une adorable petite sœur du nom de Ha Neul, qui a été lâchement persécuté, mais cela c’est une autre histoire. Notre venue non prévue soit-elle rendi la vie de ma mère un peu plus heureuse même si cela lui rappelait en contradiction l’histoire avec notre géniteur.
Mais qu’importe, elle trouva un travail et nous avons vécue comme toute famille monoparentale dite normal. Ma sœur et moi-même allions à l’école et j’étais celle qui la protégeais de tout, j’étais une extravertie qui n’avait pas froid aux yeux, s’il fallait foncer dans le tas je le faisais sans réfléchir. Ma sœur était plus introvertie et réfléchie, elle n’hésitait pas à me sermonner lorsque j’avais tords ! Elle était comme ma maman par procuration. Elle était plus responsable que moi déjà !
Mais au fur à mesure que le temps avançais j’ai fini par être expulsé de mon lycée à cause de mon mauvais comportement et de mes bagarres à répétitions. Pourtant Ha Neul avait essayer de me protéger mais en vain. Je me retrouvais donc dans un autre lycée laissant sans le savoir ma sœur au milieu de hyènes enragés. Voulant se venger de moi, ils s’en sont pris à elle l’a persécutant et l’humiliant en public sans qu’elle ne me dise jamais rien. Je voyais bien qu’elle souriait moins, qu’elle n’avait plus trop d’appétit mais elle mettait ses symptômes sur les examens qui approches. Je n’ai su faire le lien que bien plus tard quand elle décida de m’abandonner en sautant d’un pont pour mettre fin à ses jours et à ma vie insouciante. Car oui, malgré tout j’étais rester insouciante de la vie me disant toujours que l’on était jeune et que la vie était longue, que l’on pouvait s’amuser et faire des conneries longtemps avant d’être responsable.
Le jour des obsèques de ma sœur j’ai tout casser alors que ma mère était écroulée disant sans cesse que c’était de ma faute, que mon devoir était de la protéger. Je ne le savais que trop bien, putain, mais que faire quand on me parle pas je ne suis pas devin. J’ai donc à mon tour tout abandonner laissant ma mère au bord du désespoir, je savais très bien que j’étais la moins aimé. Je ne lui rappelais que trop bien l’homme qu’elle aimait, qu’elle ironique coïncidence alors qu’on ne connait rien de lui. Je suis rentré chez moi faire mon sac prenant le strict minimum avant de prendre un peu de repos. Me levant le lendemain colérique je décide de passer par le lycée ou était ma sœur et précisément dans son ancienne classe ou était situé la reine des biatch.
Alors qu’elle était tranquillement de rire avec ses amis, ma sœur elle reposait dans un pot ne connaitront jamais l’âge adulte. Cette image m’a fait fulminer au point de non-retour, je l’ai empoigné par le col lui disant ses quatre vérités. Personne n’osait respirer même pas elle alors qu’elle était de dos à la fenêtre ouverte et que j’affichais un rictus qui faisait froid dans le dos. Je restais la silencieuse après ma tirade gardant mes mains sur son col et plongeant mon regard dans le sien. Mais la malheureuse fit une chose qu’elle n’aurait jamais dû.
- Elle n’était qu’une paria qu’il fallait écraser !
Mauvaise réponse, je l’ai donc poussée légèrement le faisant basculer par la fenêtre. Oups, la malheureuse a glissé, vous l’avez vu non ? Il n’y avait que deux étages mais j’espérais qu’avec un peu de chance elle se brise une, voire les deux jambes. Ma BA du jour accompli je fais mes adieux sans me retourner envoyant bouler le monde qui était le mien pour prendre le premier bus direction Seoul.
Il était temps de reprendre mes origines à la racine, mais ou est-ce que j’allais aller ? J’avais un peu d’argent mais pas suffisamment pour vivre de moi-même. Arriver sur place je fis le tour de la ville, essayant de chercher un boulot sans vraiment de succès. Qui embaucherais une jeune fille de 16 ans ? Je passais mes nuits dehors peu importe la météo, je n’avais même pas remarqué que j’avais établi mon refuge derrière un bar. Le patron qui me voyait à chaque sortie des poubelles a fini par me prendre sous son aile.
Je suis donc devenue son apprentie devant par la suite sa meilleure barmaid. Cela fait maintenant 4 ans que je suis ici sans regretter un seul instant mes choix. La vie n’est pas rose, j’ai appris durant ces quatre années que tout s’achetait et que tout se payait. Je suis devenue une source d’informations fiable pour tout le monde recevant des chèques plus ou moins gros. Etant la plus convaincante c’était a moi de décider si je donnais la bonne ou mauvaise information. Qui a dit que j’étais honnête ? La rue nous apprend que la confiance ne se donne jamais ou du moins, pas à n’importe qui.
J’ai fait des choix qui ne sont pas les meilleurs, j’ai dealer, vendu mon corps pour soutirer des informations ou encore tuer des gens peu importe leur provenance. Tant que ça paye le sale boulot ne me gêne pas après tout on fait ce qu’on veut de sa vie. J’aime avoir une vie dangereuse, je trouve cela follement excitant, pas vous ?