(( R E G U L U S   F L A M B O Y A N T ))

Et les constellations ambrées qui éclosent au creux de l'âme ; imbibent les mers émotionnelles qui frappent à l'esprit austral. Lui, le gamin dévoué aux aurores célestes qui s'écroulent au paysage. Le jeune Atsue, et les plus belles fragrances japonaises, il vacille encore aux aubes magnifiques qui fleurissent à l'échine enchanteresse. Mais Yuzuru à jamais vivant au creux des myocardes acidulés,  qui s'écrasent sous les pléiades ancestrales de ses louanges matinales -- édulcorées.

les arômes fébriles au coin des sourires, il rallume les lucioles puériles ; les amours des parents admiratifs. vingt deux années noyées dans les heurts corsées d'effervescente dualité. Car le quotidien rythmé d'un amour oublié, les sentiments à découvert -- les magnifiques liens amoureux et prospères. Naissance à l'équinoxe printanier, le 21 Mars ensoleillé, il vibre encore sous l'astre ardent qui roule contre ses paupières revigorées d'argent. La belle année 1998, car il fait partie de ces enfants précurseurs du millénaire évanescent et idyllique.

Il y a eu les pétales rosés à son échine qui ont brillé lors des beaux jours printaniers. L'effluve semencée d'adorables hurlements -- petite fleur éclose sur les terres d'antan. et la langue coréenne qui fourche a ses lèvres, et les erreurs syntaxiques qui se mélangent à l'auditif.  Ô le pays du soleil levant, le magnifique camélia des tendresses nippones. Il oscille à même frapper le temps, de ses plus belles valses incandescentes. Et bercé par le vent qui embrasse l'existence, les premiers cris à Nara ; aux plus belles heures de printemps.

les dernières notes de musique se fanent sous le crépuscule amer des amours fiévreux. il se noie au creux ; dans les instances affaiblies des souvenirs heureux. car l’échine abimée de baisers oubliés, car l’âme déchirée d’avoir tant donné. sous le rougeoyant des myocardes écrasés, il avait su les revigorer. et pourtant la chute, la chute d'Icarus le méprisé. mais le soleil prospère ; le régulus flamboyant des âmes stellaires. Hélios -- la Pandora, la magnifique ascendance des sentiments du roi. les étoiles aux fragrances féminines et opales - ô mais l’encens du désir masculin celestial,  de celui qui crevait au creux des âmes. yuzuru bisexuel -- car il n’y avait jamais trop peu à son être.

Le choc des balles ; le crépitement des silhouettes au gymnase. Il y a tout un orchestre qui joue entre les âmes. Le fervent amoureux des dépenses physiques et mentales. Il s'abîme lui, mais il est studieux le petit. Malgré qu'il peine, malgré qu'il traîne. Car gamin bien trop chaleureux à offrir de ses mains. Car gamin bien trop talentueux pour mourir en vain. L'étudiant affirmé aux éclats d'étoiles dans les marées de l'université. Il s'y ajoute au tableau magique des études sportives ; car le volley à jamais ancré dans les rêves aux couleurs dorées. Ô Yuzuru, et les larmes naufragées, tu t'y perds parfois à tant t'amuser.

Le crépitement désharmonieux des semelles ; le bâtiment joyeux des silhouettes. Les ballons fracassants -- l’écho des gamins enchevêtrés d’encens palpitant. Elle brille l’étoile, le capitaine du club de volley. Ça vrille sous les regards des parents enjoués.

Et puis lorsque la pulpe ne fragilise les textures du ballon mondain, il y a tout un univers d’exaltation qui frissonne sous ses doigts divins. La passion frivole qui pulse à travers le corps, Yuzuru endolori sous les douceurs des trésors. Les multiples fragrances des arômes épicés enchevêtrées aux nuées culinaires. Ils découlent les joyaux magnifiques du gamin habile, lorsque les silhouettes s’agitent entre les fumées du paradis gastronomique. Les restaurants ; car il fallait parfois combler les poches de quelques pièces d’argent.

Les comptes raisonnables, la situation plutôt normale, c’est qu’il ne se plaint d’avoir de quoi assouvir les papilles animales. Puis les péchés qui rongent les veines, la gourmandise dépourvue de verveine -- il y a la nourriture qu’il sculpte bien souvent, celle qui façonne en lui les désirs égayants. Capital, disait-il, alors que le métallique sonne à ses doigts. Soulageant, car les comptes de maman prospèrent la foi.