- daily smoke -

son sac sur la chaise, elle quitte le lit de cet hôpital, retirant ses perfusions sans réellement broncher. elle fouille son sac et en sort une petite boite. sourire aux lèvres, la brune aux cheveux ondulés quitte la pièce, vêtue seulement de sa blouse. elle se dirige vers l'ascenseur et une fois à l'intérieur, elle ne cherche clairement pas à comprendre. elle sait ce qu'elle veut et appuie donc sur le bouton du dernier étage. une fois arrivé à ce dit étage, elle s'engage dans une cage d'escalier et rejoint le toit du bâtiment. l'air est plutôt frais, l'été se fait la malle et emporte la chaleur avec lui pour laisser place à futur automne. la jeune femme souris et s'éloigner de la porte pour s'installer sur une de ces murettes qui entoure le toit. déposant la petite boite face à elle, elle l'ouvre rapidement et en sort tout un attirail pour certainement se faire ce que les gens appelle un joint. "vie de chiottes.. rien à foutre des infirmiers et infirmières, allez tous au diable" elle concocte sa préparation avec soin, laissant l'herbe abandonner les petites pilules qui elles, sont toujours présentes dans cette boite en fer. allumant la mèche, la jeune métisse laisse ses poumons absorber cette fumer alors que le vent vient à caresser son visage de poupée. la rébellion. "un coma éthylique.. je vous emmerdes bande de cons." ses paroles sont sèches, visant les employés de l'hôpital en question. elle restait donc là, à fumer, se détruire comme à son habitude jusqu'à ce que mort s'en suive, ou autre chose, qui sait.

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Sora sait que la journée sera longue. Pourtant, elle n’a pas le choix. Ses pas sont automatiques, minutés. Ses gestes ? Millimétrés, effectués à la lettre. Étudier la médecine, c’est son choix. Sa décision. Parfois, elle se demande si ça en vaut la peine. Mais bon, Sora réussit. Alors elle persistera dans cette voie, peut-être aussi pour qu’il l’aime un peu. Parce que sa mère est une étrangère dont elle jette l’avis à la poubelle. Mais lui, c’est différent. Elle veut lui plaire, qu’il voit en elle sa digne fille, un successeur aussi doué que lui. Sora veut réussir alors elle accélère, se prépare à cette journée d’hôpital, de mise en situation. Enfin, c’est plutôt un jour pour faire le larbin. M’enfin, c’est un passage obligé. Elle se dirige vers la salle de réunion. Tout se passe bien avant l’interruption. Une infirmière rentre, paniquée, criant qu’elle a perdu une patiente. Et qui missionne t-on pour retrouver la fugueuse ? Sora. Fallait s’y attendre. Elle aurait bien dit « faîtes le vous même » mais elle n’est pas en position de le faire alors Sora s’exécute, se lève puis se met à chercher. Elle arpente les couloirs, les chambres puis décide d’aller vérifier le toit, on ne sait jamais. Les marches lui semblent éternelles, longues, trop longues. Elle pousse mollement la porte et entend cette phrase. La fugueuse, ça doit être elle vu les mots qui volent. Et la fumée qui s’écoule. Sora observe un instant cette silhouette avant de s’en approcher. « Bande de cons ? c’est charmant. » Elle marche, un peu plus proche de la jeune fille. « T’as bien pris l’air ? C’est bon, on peut retourner à ta chambre ? » Mais Sora n’attend pas de réponse, elle attrape ce qui est une main et puis l’emporte. Enfin, c’est ce qu’elle voulait faire mais ça ne se passe pas comme prévu. Soit elle tire trop fort ou l’autre résiste trop mais peu importe la raison, elles finissent par terre. La fugueuse étalée sur Sora. Putain, ça commençait bien.

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interrompue dans son paisible monologue, bien que légèrement assassin, la belle déposa ses yeux sur cette nana un peu trop belle, un peu trop hautaine et surement un peu trop chiante pour laisser thais faire ce qu'elle souhaite. soupirant, la brune se change en une autre personne, se glissant elle aussi dans cette allure hautaine, elle resta perchée sur la bordure de ce toit, allumant sa mèche sous les yeux de l'inconnue avant de recracher la fumée sur cette dernière. "sérieusement ? t'as pas un peu l'impression que je suis actuellement... occupée ?" ignorant ainsi l'inconnue, la belle retourne à son occupation, fixant le ciel avec une certaine tristesse, bien que discrète, cependant, quelque chose, ou plutôt quelqu'un la gêne. soupirant fortement, elle se relève d'un pas presque trop rapide et manque de trébucher, voir même de tomber du haut du bâtiment. léger manque d'équilibre venant de la drogue qu'elle consomme, elle rit et repose ses pieds vers l'intérieur avant de s'approcher de la source de sa gêne. "ouuuh.. poupée de cire, tu devrais te retirer le manche à balais que tu possèdes là où je pense." elle rit à nouveau. rire sans réel sentiment, aucun ressentit, rien. juste un son. elle s'arrête net, penche la tête sur le coté et observe l'inconnue une nouvelle fois. "aucune réaction ? t'es plus chiante que ce que je pensais. retourne donc à tes petits vieux en fin de vie et lâche moi la grappe, tu seras mignonne. je retournerai de moi même dans ma piaule, j'ai pas besoin de toi pour ça." soufflant, montrant ainsi son mécontentement, elle ignore une nouvelle fois l'inconnu avant de se retourner à nouveau vers elle, tendent sa mèche vers cette dernière. "tu veux pas tirer un coup là dessus, je suis sûre que ça te rendrait plus intéressante et puis qui sait, tu serais aussi peut être moins chiante et avec un peu de chance, je pourrais retourner plus vite dans ma piaule vu que y a que ça qui t'intéresse."

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Il y a le sol. C’est pas souvent qu’on trouve Sora à ce niveau-là. Parce qu’elle a toujours été au-dessus, en haut et c’était normal. Princesse ou presque. Du moins, elle aurait bien voulu. Peut-être que les rois et reines sont moins cons que ses parents. L’inconnue joue avec le feu. Proche du bord, elle pourrait tomber. Elle emmerderait moins Sora. Parce que Sora n’aime pas les gens comme ça. Elle aime ceux qu’elle peut facilement détruire, ceux qui ne demandent que ça. Elle n’aime pas les jouets cassés, usés comme cette gamine. Ça n’a pas d’intérêt. C’est simplement une source d’ennui profond. Parce que c’est du déjà vu. Du fade, ça n’a pas de goût. Et elle déteste perdre son temps. L’ennui qu’elles s’offrent est réciproque, certain même. Les mots de la fugueuse la font rire. Elle se calme à nouveau pour retrouver son masque. Trône impérial, cette poker face travaillée depuis des années, comme une partie d’elle. Un bouclier qui ne laisse rien filtrer. ‘ou tu pourrais peut-être la fermer et obéir ? j’ai pas toute la nuit.’ elle la regarde. La défie de ses yeux bruns. Ça veut dire allez, je t’attends. Parce que Sora, elle s’en fout. Qu’elle fasse, parle, lui dise n’importe quoi. On verra si c’est quelqu’un qui peut l’intriguer ou non. Pour l’instant, ce n’est qu’une vagabonde dont le sort ne lui importe pas. Sora, elle ne cherche que des victimes à s’approprier. À détruire passionnément. À mettre à genoux devant elle. C’est comme ça depuis qu’elle l’a quittée. Elle a laissé son cœur en lambeaux et Sora le fait payer au monde entier. Car tous méritent de subir la même chose, d’être aussi brisé qu’elle a pu l’être. Surtout qu’il n’y a personne d’irréprochable dans ce monde. Elles finissent toutes par mentir, s’éloigner et par en aimer une autre. Alors Sora brise avant d’être brisée. C’est désormais sa logique. Elle s’approche un peu de l’inconnue. Pas trop parce qu’elle semble toxique. Fleur fanée, bonne à jeter. ‘tu ferais mieux de jeter cette merde, ça n’a pas l’air de te réussir.’ mais avant qu’une réponse n’émane de l’autre, sora attrape la mèche et agit. ‘je le fais pour toi, ne t’inquiète pas petite princesse déchue.’