Une rencontre. Une union. Un enfant. Une évolution constante dans le positif. Un enfant aimé, un enfant aimant. Sourires. Joies. Le meilleur mélange pour une éducation saine. C’est ainsi qu’est né et a grandit Shun Yuan. D’abord un cadre candide et protecteur autour de lui. Puis doucement la maturité d’explications à mesure que le temps passait. Des discours concrets, vrais, adultes, dans le seul but de protéger l’enfant grandissant.

Et le temps. Le temps continuant son parcourt. Marquant les traits juvéniles d’un garçon grandissant. Mais une part de son côté enfantin perdurait. Une passion toujours plus grande pour le dessin, inspiré du quotidien, des romans, d’un rêve ne durant qu’une nuit pour s’effacer. Au grand damne de ses parents, Shun Yuan grandissait avec des intérêts plus grands pour ce qu’ils nommaient futiles, que pour les études elles-mêmes. Studieux pourtant, il amenait de très bonnes notes à la maison et travaillait bel et bien. Griffonnant sur ses cahiers chaque page… En toute connaissance du fils qu’ils avaient fait ensemble, consciencieux de la chair de leurs chairs, ils savaient parfaitement que ce début d’artiste n’irait probablement en médecine ou en droit, mais se tournerait tôt ou tard vers un métier plus abstrait. Un métier où la réussite au même titre que le salaire n’étaient pas assurés. Une situation problématique d’après eux. Tiraillés entre l’envie de réussite, d’un avenir confortable, pour leur enfant, ils ne se voyaient pourtant pas couper les ailes de leur oisillon.

Finalement, le choix lui fut laissé. Contre une promesse. A la fin du lycée, il devait tenter une année d’étude supérieure. La possibilité d’arrêter après cette première année lui serait accordée si, vraiment, il ne se sentait pas épanoui. Grâce à de bonnes notes et parce qu’il tenait à faire plaisir à ses parents, il était entré à la Seoul National University, quittant Busan pour s’implanter dans une ville pleine de promesses. Tenant sa constante de notations élevées, la possibilité de continuer dans commerce au sein de l’établissement lui était acquit. Mais la capitale, qui lui paraissait immense, renfermait tant de petites choses attrayante que tout naturellement et sans grande surprise, il ne continua pas ses études.

Doué depuis toujours pour le dessin apposé sur papier, il s’était présenté, au cours de cette première année, chez un tatoueur. Et, après de nombreuses suppliques passionnées, avait eu la possibilité d’en devenir l’apprenti. Un apprentissage long, lassant parfois lorsqu’il ne pouvait lui-même faire usage des aiguilles et de l’encre, au profit d’une observation méticuleuse. Lorsqu’il eut dit au revoir à l’université, il s’y était concentré à temps plein, avait acheté un matériel adéquat, s’y était perdu corps et âme. Plus vite que ce que chacun avait prévu, il s’était mit à tatouer et avait montré une certaine aisance pour le métier. Très vite ancien apprenti devenu tatoueur à part entière du salon, une nouvelle décision fut prise. Après tout ce temps dans ce salon et il y a de cela un an et demi, le sino-coréen s’est lancé et à ouvert son propre salon. Un choix de vie téméraire, lui qui se lançait seul. Mais réfléchit longuement. Comment attirer la clientèle ? Qu’est ce qui les mènerait à venir me voir moi plutôt qu’un autre ? Perspicace jeune homme, il misa tout sur la force d’internet et des réseaux sociaux. Comme beaucoup de salon, il s’agissait déjà de mettre en avant son travail par image. Mais les contacts étaient nécessaires. Alors faire quelques salons, se présenter, échanger, fut le second pas. Enfin, en observant certains réseaux et certaine personnalités, il se rendit compte que beaucoup étaient attirés par le travail fournit, mais également pour la personnalité du tatoueur. Et ça, il n’en manquait et n’en manque toujours pas.

A la fois homme réalisant le souhait de devenir une œuvre d’art, humain lambda que l’on croise dans un café ou sur un passage clouté, ainsi que personnalité que l’on retrouve dans son cercle d’ami, il s’est démarqué de certains de ses collègues tenant un salon également. Aujourd’hui payer à se déplacer dans un autre pays et payer à tatouer l’acheteur, il a étendu et étant encore son réseau de connaissance, multipliant les clients et ouvrant doucement ses portes à quelques apprentis qui ont pour eux le talent et la passion nécessaire pour le suivre dans son aventure.

❯ Derrière l'écran ; Ah! Euh... OH! J'ai perdu mes mots.  

Et le petit bout de code pour le bottin

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[code]<span class="style1">✗</span> [b]Choi Min Ki[/b] (Ren - Nu'est) ⟫ Ahn Shun Yuan[/code]