Il y a cette peur. Comme un poison qui te pourris la vie. La peur de ne plus voir du tout. que le monde devienne noir sans que plus jamais un rayon ou un rais de couleur ne vienne l’illuminer. Si bien que parfois tu hurles en te réveillant en plein milieu de la nuit. Jusqu’à ce que la lumière du réveil te prouve que c’est bon. Tu voies encore. Pourtant tu ne dis rien. Secrète. Seuls quelques privilégier savent que tu portes un œil de verre. Que tu ne t’attache jamais les cheveux de peur que l’on voie cette grande cicatrice qui dépasse de quelques millimètres sur ton front. Pas plus que tu ne parles des désirs qui t’animent. Tu voudrais écrire tes propres dramas ? Tu ne dis rien parce que c’est un rêve enfantin et que tu es trop pragmatique pour savoir que seuls quelques élus peuvent en vivre. Trop réaliste pour ton propre bien. Et pour les autres aussi. Toujours là pour leur rappeler que la vie n’est pas si facile. Tout ça à cause de tes parents. Ta famille que tu aimes mais que tu rejette en bloc. Tout est un prétexte pour ne pas leur ressembler. Tu ne veux pas faire un pas de travers de peur de te retrouver comme eux. Des gens qui profitent de la vie pendant que tu vies la tienne avec des barrières. Pourtant tu ries. Tu racontes des vannes pas nettes. De loin tu ressembles à n’importe quelle fille de ton âge. Joie de vivre. Sorties entre amis. Etc. Tu es comme les autres sauf que parfois tes amies te parlent d’une soirée à laquelle tu n’as pas pu assister. Et en plus de te sentir instantanément mise de côté. Tu les entends dire que si tu avais été là elles n’auraient pas osé faire tout ce qu’elles ont fait cette nuit-là. Alors tu te tais. Blessée. Parce que c’est vrai. Tu voudrais faire des choses. Danser sur les tables. Parler à des inconnus. Mais t’es Ringo. La fille qui a grandi trop vite. Qui n’est jamais dans l’excès. Même lorsque t’es bourrée ton cerveau continu de tourner à mille à l’heure. Et même si tu parles trop ou que tu dis aimer tout le monde. Tu danses pas sur les tables. Tu fais pas de vraies grosses conneries. Tu n’es honnête que lorsque tu as bu. Que tu arrêtes de te moquer de tes amis. De les rembarrer. De les casser avec amour. Quand tu leur avoue que tu les aimes et que tu as peur de les perdre. Que tout le reste c’est des conneries. Que tu aimerais les prendre dans tes bras mais que t’as trop peur. Parce que t’as trop longtemps rejeté l’amour de tes parents. Que du coup tu sais plus comment faire avec les autres. Pourtant tu aimes. Trop pour ton propre bien. mais tu dis rien parce que t’as appris à faire passer tes envies après celles des autres. Et quand les gens te voient ils ne s’imaginent pas à quel point la jolie fille qui sourit et aux milles sarcasmes souffre de ne pas écouter la petite voix qui lui dit. Vies ta vie putain.

surnom ⎯ Rin ou Sagwa (littéralement pomme en coréen)signe astrologique ⎯ lion graou signe chinois ⎯ cochon tout de suite moins swagyanimal préféré ⎯ les pandas (gros, mignons et un peu teubés) sucré ou salé ? ⎯ sucré mais chut c’est un secret type idéal ⎯ être humain objet fétiche ⎯ une babiole rose que lui a donné Hoon lorsqu'ils étaient enfant heure préférée ⎯ l'aube, quand le soleil se lève et que la ville est encore endormie as-tu ton permis de conduire ? ⎯ oui mais pas de voiture rêve ⎯ officiellement travailler dans une maison d'éditon (officieusement écrire des dramas et des films) famille ⎯ parents + petit frère et petite soeur (des jumeaux)piercing/ tatoo ⎯ non mais aimerait bien style ⎯ le sien phobie ⎯ légère claustrophobie et peur du noir toc/manie ⎯ toucher son oeil droit et fermer toutes les portes et les tiroirs avant de se coucher secret ⎯ son travail d’auteur couleur préférée ⎯ le blanc et emmerde ceux qui disent que ce n’en est pas une superstition ⎯ si elle se laisse trop aller elle va finir comme ses parents mais est-ce bien grave ? menteur ou sincère ? ⎯ aussi sincère qu'une tsundere peut l’être