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yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)

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 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)


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(#) Sujet: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:20

Yang Noam
still not too old too die young
inventé // feat. kim tae hyung (v - bts)
nom ⎯ yang ; le nom de sa mère, c'était plus pratique à l'époque où son père était encore sur le devant de la scène
prénom ⎯ noam ; paraît que c'était pour mieux s'intégrer (et parce que ses parents ne font jamais comme les autres)
âge ⎯ 20 ans ; la fleur de l'âge
date & lieu de naissance ⎯à Los Angeles, le 1er janvier 1997 ; un bébé de la nouvelle année
origine & nationalité ⎯ coréano-japonais ; papa est japonais, maman les deux, de nationalité coréenne, naturalisé à ses 12 ans
cursus ⎯ architecture ; il rêve de construire des maisons
métier ⎯ employé à la librairie familiale Neiko ; plus par plaisir que par contrainte
situation financière ⎯ pas à plaindre ; il n'a jamais manqué de rien
orientation ⎯ yutasexuel ; rien à ajouter
rejoindre une société ?  ⎯ students plz
caractère
Affectueux – Noam, c’est un peu un bisounours ambulant. Il manque jamais de faire un câlin à son père quand ça lui chante, au beau milieu de la librairie ou d’embrasser sa mère fortement sur la joue comme s’il l’avait pas vu depuis des années. Avec ses amis aussi, une accolade par-ci, un sourire par-là, c’est le rayon de soleil qui met un peu de baume au cœur quand ça va pas.

Bavard – Une vrai pipelette, pire que sa mère. Il parle même dans son sommeil. Certains regrettent parfois l’époque où il savait faire que des bruits incompréhensibles avec sa bouche baveuse. Mais faut dire aussi que quand il est pas là, ça fait un vide.

Curieux – S’il y a bien une autre chose que Noam a hérité de sa mère, c’est sa curiosité. Il fourre son nez partout, même dans les endroits où un gamin devrait pas se trouver mais quand il a une chose en tête, pas facile de lui faire entendre le contraire. On dit que la curiosité est un défaut mais chez Noam, c’est plus une façon de vivre. Il se pose des questions sur tout et n’importe quoi.

Direct – En plus d’être bavard, il a pas sa langue dans sa poche. Quand il a une chose à dire, ça passe direct par la bouche sans passer par le cerveau et ça sort sans qu’il pense aux conséquences. Ça lui a causé pas mal de problèmes quand il était gosse, surtout à L.A. Parce qu’il a beau avoir un sourire éblouissant, y’a des mots qui font pas toujours plaisir à entendre.

Fidèle – Que ce soit famille, amis, amour, Noam ne laissera jamais tomber personne et ne trompera jamais. Il reste aux côtés de ses proches, que ce soit dans les rires ou dans les pleurs et c’est pas le genre à fuir à la moindre complication. Au contraire, il est le premier à chercher une solution, aussi loufoque qu’elle soit, il sera toujours là parce qu’on lui a toujours appris qu’on ne fuit jamais, pas même en pleine galère.

Humble – Ce n’est pas qu’il n’aime pas les compliments, c’est qu’il pense qu’ils ne doivent pas se faire à la légère et malgré le fait qu’il est l’âme d’un artiste, ce n’est pas pour autant qu’il se considère comme tel. Faire des dessins, des toiles, de la musique, il adore ça mais il fait pas ça pour les autres ou pour qu’on l’applaudisse. Il fait ça pour lui et pour personne d’autre.

Intrépide – Ça, ça lui vient de sa mère. Il a peur de rien ce garçon, il mesure jamais les conséquences de ses actes et le pire, c’est qu’il s’en fiche. La vie est faite pour être explorée, raturée et froissée comme du papier à dessin. Alors il essaie, il expérimente et tant pis s’il se casse la gueule au bout du compte. Il ne mourra pas avec des regrets.

Jovial –Il rayonne d’une constante bonne humeur qui en déconcerte parfois plus d’un mais qui sert toujours à réconforter. Le sourire aux lèvres, le mot pour rire, il est plus efficace qu’un bon verre de vitamine.

Méfiant – Il a beau être d’un nature parfois trop sociable, ce n’est pas pourtant autant que Noam accorde sa confiance à tout le monde. Il le sait, ce n’est pas à tout le monde qu’on peut montrer ses faiblesses, au risque de se retrouver à racler le sol.

Provocateur – Noam, il joue parfois avec le feu. Il croit qu'il pourra toujours se sortir de n'importe quelle situation mais il oublie qu'il est pas invincible. Il titille le diable en l'esquivant toujours au dernier moment, il fonce tête baissée. Quand on le cherche, on le trouve toujours.

Rancunier – S'il pardonne, Noam n'oublie jamais et il a rancune dure. Faites lui un coup bas et vous pouvez être sûr qu'il vous le rappellera longtemps, vous fera comprendre qu'il n'y aura pas de seconde chance.

Sensible – Pour ça, il est comme son père. Il a beau avoir toujours ce sourire incommensurable, il n'en reste pas moins un humain avec des craintes et des peurs, qui ne sait parfois pas comment gérer ses propres problèmes et qui préfère se terrer dans son silence plutôt que d'avouer qu'il a besoin d'aide ou qu'il va mal. Il écoute plus qu'il ne parle mais il y a des moments où c'est trop. Dans ces moments là, il s'enferme dans sa chambre, s'enroule dans sa couette avec la musique à fond, pleure un bon coup et revient quelques jours après comme si de rien était.

Têtu – Plus têtu, tu meurs. Quand il a une idée dans la tête, il l'a certainement pas ailleurs et il est souvent difficile de lui faire changer d'avis, surtout quand il est persuadé d'avoir raison. Il ne croit que ce qu'il ne voit donc sans preuves, pas d'existence.

Noam, il est beaucoup de choses, beaucoup de mots, beaucoup de définitions. En vrai, Noam, c'est juste un petit bonhomme qui se prend pas la tête, qui capture la vie sur des vieux polaroids, qui s'évade ailleurs, sur sa planète quelque peu raturée mais toujours colorée.
DÉBROUILLARD
BRUYANT
FIDÈLE
SUPERSTITIEUX
OBSTINE
RÊVEUR
ATTENTIONNÉ
BAVARD
histoire
Préface – A Los Angeles, tout le monde a les yeux rivés sur une montre, une horloge, un téléphone. Le décompte pour la nouvelle année vient d’être lancé et tout le monde s’époumone à chaque seconde. Sauf lui, ce père de famille qui attend patiemment l’arrivée de deux petits êtres. Sauf eux, ces grands parents, faisant les cent pas dans la salle d’attente tandis que la première de la famille, endormie, rêve de tout ce qu’elle pourra faire quand elle sera grande sœur. La maman elle, est en travail depuis des heures, à bout de forces, épuisée. Mais elle ne lâche rien, donne jusqu’à la dernière goutte de son énergie pour mettre au monde deux beaux bébés. Et lui, ce papa inquiet, serre sa main le plus fort possible. A deux, ils ont toujours été plus forts, venus à bout de tout. Le décompte est fini depuis longtemps maintenant mais dans cette salle d’accouchement, plus personne ne semble s’en soucier. Et quand les premiers pleurs résonnent, douce mélodie pour ces parents, fêter la nouvelle année n’est plus important. Une fille d’abord, dont sa maman a juste le temps de voir le bout du nez avant que le deuxième bébé arrive. Un garçon cette fois. Et des parents heureux d’agrandir leur petite famille. Deux bébés pour la nouvelle année, deux fois plus de couches à changer mais deux fois plus de rires et de souvenirs. Et deux fois plus d’amour à donner mais ça, ils n’en ont jamais manqué.

« – Alors, comment on les appelle ces petits bouts ? », demande l’infirmière. – Ingrid et Noam ».

Chapitre III – Les tournées, les voyages, pour un enfant de deux ans, Noam a sûrement vécu plus d’aventures qu’un quinquagénaire. Mais lui, il aime ça l’aventure. Surtout quand on a trois compagnons de route comme les siens. Il y a Robyn, sa sœur aînée. Elle, c’est le chef, deux ans de vie en plus. C’est pas beaucoup deux ans mais Noam s’en rend pas compte, il le comprend juste quand il doit lever les yeux pour la regarder. Puis y’a Leo, même si Leo est encore trop petit pour les suivre partout. Il rampe dans sa grenouillère mais se fait vite rattraper par Papa ou Maman. Il se faufile partout et surtout là où il faut pas mais il ne va jamais bien loin. Mais surtout, y’a Ingrid. Sur le papier, trois minutes et vingt-neuf secondes les séparent. Dans la vie, rien ne se met entre eux. Pas même un rayon de soleil, un léger coup de vent. Ils ne se ressemblent pourtant pas tant que ça, des faux jumeaux qu’on dit. Pourtant Maman jure qu’ils sont pareils à l’intérieur, comme réglés sur une fréquence inaccessible aux autres. Un regard, un sourire, il ne leur en faut pas plus pour se comprendre. Et faire les pires conneries du monde. Comme se cacher dans les housses de guitares, débarquer sur scène en plein concert et voler la vedette à Papa, se jeter dans la boue et se montrer tout fiers devant Maman qui ne peut que se tordre de rire face aux sourires étirés comme des croissants de lune.

Chapitre IV – Il regarde l’animal avec ses grandes dents et repense à ce qu’il a vu à la télé. Il l’a trouvé très courageux ce monsieur et lui aussi, il l’est, c’est ce que Mamie lui répète tout le temps. Et le monsieur à la télé, il a rien eu alors lui non plus, il aura rien. Dans sa petite tête de gamin de cinq ans, il y croit très fort, peut-être un peu trop. « – Maman ! Regarde-moi ! ». Cinq paires d’yeux se retournent vers lui. Une seconde pour le regarder, moins que ça pour être horrifié. « – NOAM NON ! ». Le petit garçon regarde le gros croco et comprend pas pourquoi il peut pas faire pareil. Il veut lui mais Maman non, elle veut pas. Il a à peine le temps d’ouvrir la bouche pour protester qu’il est à l’autre bout de la rive, étouffé dans de grands bras tremblants, un père évanouit à côté tandis que trois petits marmots s’assurent que non, Papa n’est pas mort. C’est pourtant pas la première fois, que l’intrépide fait prendre dix ans d’un coup à ses parents. Ils devraient être habitués. Faut dire que Robyn, c’est une douce brise d’été, qui s’inquiète à la moindre flaque d’eau, peureuse de tout ce qu’elle ne voit pas. Leo aussi, s’accroche toujours à son père, bien en hauteur, là où rien ne l’atteindra, dans sa forteresse. Ingrid elle, s’émerveille de tout, même des grosses bébêtes dégoûtantes qui font détaler Robyn plus vite que Bipbip. Elle a peur de rien la petite mais contrairement à sa moitié, elle a ce qu’on appelle un instinct de survie. Chez Noam, il est pas encore très développé. Voire inexistant. C’est ce qui lui fait croire qu’il arrivera à voler en sautant d’un arbre, avec un drap en guise de parachute. Qu’il pourra dresser son chien pour qu’il le traîne sur son skate. Ou qu’il pourra faire croire à Papa qu’il a pas mangé tous les dragibus noirs en les peignant de la même couleur. Ça marche pas, mais il expérimente Noam, il profite de sa vie. Tant pis pour les bleus, les bosses ou les plâtres. Noam, c’est comme ça qu’il vit. Même quand il sera capable de lire les avertissements écrits en petit en bas de l’écran, il arrêtera pas les conneries pour autant.

Chapitre VIII – « Ok, si j’étais un animal, j’serai quoi ? ». Il regarde son double, son autre lui qui porte des robes et des barrettes dans les cheveux. Elle triture les pétales d’une fleur arrachée dans le jardin, allongée dans l’herbe à côté de son frère. Lui, il attend sa réponse. En regardant les étoiles, retraçant des constellations imaginaires du bout du doigt. Et là il pense à Mimi et à Yuta, de l’autre côté du Pacifique. Il se rappelle les étés en Corée, ceux passés à ne rien faire d’autre qu’à rire, rêver, à compter les lucioles dans le ciel jusqu’à s’endormir dans l’herbe. Et ça lui manque. Il sait que c’est pareil pour Ingrid. Enfin, elle ne lui a jamais dit, lui non plus mais il le sent. C’est leur fil rouge à eux. « - Tu serais une loutre ! ». Ça le sort de ses pensées, de ses songes d’été. « - Une loutre ? Pourquoi une loutre ? ». Elle rigole, l’embarquant lui aussi. « - Parce que c’est mignon et tout gentil mais que les gens oublient que c’est un animal carnivore. Comme toi quoi ! ». Il rigole encore un peu plus et trouve que la loutre, ça lui va pas si mal. « - Toi tu serais un écureuil ! Parce que t’es petite mais t’es rapide, tu tiens pas en place et t’es rusée ». Une loutre et un écureuil, vous n’en croiserez sûrement jamais ensemble. Sauf si vous passez par le jardin des Yang.

Chapitre XI – A l’école, on le considère comme un clown, celui qui a toujours le mot pour rire, il sourit toujours même quand ça va pas alors on sait jamais s’il est content ou s’il est triste. Y’en a à qui ça plait et d’autres pas. Et ces autres-là, ils sont souvent pas prêts à rigoler. Ce jour-là, ils sont venus le voir pour lui dire que ça allait deux secondes de faire le con et qu’ils allaient lui passer l’envie de faire des blagues de merde. Lui il a pas tout compris. Pourquoi on vient l’emmerder ? Il a rien fait de mal. Il veut juste rire, profiter de la vie. Il ne fait rien qui puisse mériter autant d’insultes. Et ce poing dans sa figure, il le méritait aussi ? Il a rien fait, il voulait juste faire rire les gens, les rendre heureux. Mais le bonheur, c’est pour les courageux lui a-t-on toujours dit comme une berceuse. Lui il est courageux, les autres non. Mais il en assez de l’être. Il veut rentrer à la maison, celle dans un autre pays, celle où l’attendent des gens qui l’aiment et qui l’acceptent comme il est. Il veut rentrer et ce soir-là, c’est en pleurant, honteux, qu’il avoue à ses parents, son plus grand désir. C’est peut-être égoïste de ne penser qu’à ce qu’il veut lui, d’oublier que son frère et ses sœurs, ses parents ont tout construit ici. Mais lui, il peut plus faire semblant que tout va bien, il y arrive plus. Il veut rentrer à la maison.

Chapitre XIII – Depuis que ses parents lui ont offert une caméra pour son anniversaire, il ne la quitte plus jamais. Il filme tout et surtout n’importe quoi, s’improvise cameraman, présentateur ou reporter. Pour le plus grand malheur de ses proches. Notamment de ses copains qu’il est beaucoup trop content de revoir. Enfin Mimi elle, elle adore être filmée alors pour Noam, c’est juste génial, surtout qu’elle peut se mettre dans la peau de n’importe quel personnage. Ingrid aussi, c’est même celle qui profite le plus de ce nouveau cadeau, il compte plus le nombre de petits films qu’il a sur sa frangine. Parfois quand il la regarde, il se demande combien y’a de personnes squattent le grenier de sa jumelle parce que pour arriver à jouer si parfaitement différentes personnes, c’est que doit y avoir un truc pas net dans sa petite tête (il l’aime toujours autant). Yuta lui, il supporte. Parfois il se prend au jeu et d’autres, il attend que le calvaire se termine rapidement. Mais Noam, on l’arrête jamais et quand il veut quelque chose, il l’a toujours même si ça demande de se fourrer dans des situations loufoques. Il a décidé que plus tard, il ferait comme sa mère ou qu’il présenterait sa propre émission. Mais pour le moment, il profite juste de la vie en filmant ses meilleurs amis sous tous les angles.

Chapitre XV – Il se trouve seul à la maison avec son père. Maman, Robyn et Ingrid sont parties en aprèm shopping avec Tata Aecha et Mimi, Leo doit sûrement être chez Kwon à jouer à la play. Alors il profite de ce calme rare pour avoir une discussion avec son père. « – Papa … Comment t’as su que t’étais amoureux de Maman ? ». Il sait que sa mère s’extasierait trop et voudrait tout savoir mais lui, il pas envie de tout dire. Il tâte le terrain avant d’annoncer la nouvelle. Surtout qu’il veut être sûr de ses sentiments. S’il l’avoue, ça pourrait détruire beaucoup trop de choses. Ce n’est pas qu’une simple déclaration, ça changera sa vie et celles de ses amis. Son instinct lui hurle d’être un peu égoïste pour une fois et de faire ce que lui demande son cœur. Il joue avec ses doigts, une vieille habitude nerveuse et gratte le reste de peinture qui a séché ; il vient de finir une nouvelle toile, nuancée de bleus comme le ciel étoilé. Son père lui frotte la joue, essayant d’enlever la couleur bleuâtre de sa peau et lui sourit tendrement. Puis sans oublier la question de son fils : « – Eh bien… ». Un sourire beaucoup trop grand pour son visage étire ses lèvres. « – Ce n’est pas venu tout de suite, je la trouvais déjà très belle donc j’avais un peu le béguin mais l’amour c’est venu plus tard, je m’en suis rendu compte car c’était… Évident ? ». Il parait songeur mais toujours souriant. « – Ça peut te paraître niais mais c’est ça être amoureux, si tu te poses la question c’est que tu ne l’es pas. Ça se sait, y’a tout en toi qui t’attire vers elle, tu penses à elle avant de penser à toi. Puis vient un stade où tu deviens incapable d’imaginer un avenir sans elle, là tu peux être sûr et certain que tu es fou amoureux. C’est une bonne maladie mais mon chéri, fais attention et ne tombe pas malade pour n’importe qui, d’accord ? ». Il regarde son père avec attention, la moue fermée tandis qu’il assimile les paroles de son père. Il enlace son papa en lui chuchotant un merci à l’oreille puis s’en va cogiter dans son atelier dans le fond du jardin. Tellement perdu dans ses pensées, il ne remarque pas sa mère, cachée derrière le mur de la cuisine. Elle n’en a pas loupé une miette et n’en laissera aucune de son pauvre mari.

Chapitre XVII – Ce soir-là, ils ne sont que tous les deux. Mimi passe la soirée avec sa famille chez Min Seok. Mais c’est vendredi soir et comme tous les vendredis, ils se retrouvent dans le parc près de chez eux. C’est la pleine lune et les étoiles brillent comme pour lui faire concurrence. Yuta redessine du bout du doigt chaque constellation mais Noam, il l’écoute plus vraiment. Les étoiles ce soir, c’est pas ce qui l’intéresse le plus. Il est comme obnubilé par son meilleur ami. Il se souvient des paroles de son père et les applique à ce que lui ressent. Il y a deux ans, il avait rien compris à ce charabia mais il avait quand même gardé tout ça dans un coin de sa tête pour le moment où il y verrait plus clair. Et là, c’est le moment. Il comprend, il voit tout. C’est comme découvrir le monde une nouvelle fois mais différemment et ce monde-là, il lui plait énormément. Et il est tellement perdu dedans, occupé à retracer chaque courbe du visage de Yuta qu’il se rend même pas compte qu’il a arrêté de parler et qu’il le regarde comme s’il était malade. Il l’est, il est amoureux. Amoureux de son meilleur ami. Amoureux de Yuta. « – Je t’aime ». Ça lui parait même pas bizarre de lui avouer tout haut tout fort. C’est comme s’il avait attendu ce moment toute sa vie et que c’était la chose la plus naturelle au monde. « – Je t’aime » qu’il répète parce qu’il est pas sûr que Yuta ait compris la première fois (ou alors, il est trop choqué de la déclaration pour parler). « – Arrête de dire des conneries », finit par lui dire Yuta qui se relève comme énervé. « – J’ai l’air de plaisanter Yuta ? Bah c’est pas le cas, j’dis pas ça à la légère pour te dire ensuite « oh t’aurais vu ta tronche ! ». Non c’est pas ça. Je t’aime vraiment Yuta et pas de la même façon que j’aime Mimi ou que toi tu l’aimes. Je suis amoureux de toi. J’comprenais pas quand mon père m’disait que c’était une belle maladie mais maintenant je sais. Il a raison, c’est comme tomber malade, t’as des nœuds dans l’estomac, tu sais plus parler – d’ailleurs j’sais même pas comment j’fais pour aligner trois mots tellement j’suis nerveux, j’ai les mains qui tremblent comme si j’avais Parkinson et j’me sens comme Mimi après avoir avalé deux XXL extrême ! Et toi tu sais que d’habitude, j’me fiche des autres, de c’qu’ils pensent et des regards. Mais toi j’ai pas envie de te décevoir, j’ai pas envie de te faire fuir et pourtant j’suis là à te sortir que j’t’aime et j’sais que c’est égoïste parce que ce sera plus jamais comme avant, que j’ai sûrement brisé un truc entre nous et j’vais m’en mordre les doigts jusqu’à la fin de ma vie et tu pourras m’en vouloir autant que tu veux mais … » il reprend son souffle, les larmes lui montant « – j’peux plus me taire, j’peux plus garder ça pour moi parce que c’est trop lourd, j’t’aime tellement que ça me pèse littéralement sur les épaules. J’suis ptete encore qu’un gamin mais je t’aime Yuta ». Il n’eut pas besoin d’ajouter un mot de plus que les lèvres de Yuta viennent capturer les siennes dans un baiser, plus éloquent que n’importe quelle réponse.


Chapitre XVIII, Partie 1 – Il a pris sa décision, il s’en va demain. « – En échange universitaire, un semestre à Los Angeles. Un ami à Maman a réussi à me faire rentrer dans le programme. Je pars demain ». Il annonce la nouvelle à ses amis avant de rentrer chez lui, il a pas trouver le courage de le faire avant. Ils venaient de passer leur dernière soirée ensemble sans même leur dire mais il aurait pas supporter les adieux alors il préfère faire comme ça. Mimi se jette sur lui en pleurant. Il l’étreint contre lui, s’imprègne d’elle car il ne la reverra pas avant de longs mois. Il embrasse sa tempe et cale sa tête dans le creux de sa nuque. Il ne peut s’empêcher de regarder Yuta, des regrets pleins les larmes. Lui qui croyait à une belle histoire, elle n’aura duré qu’un trop court moment. Il est inerte, ne dit rien, ne bouge pas et dans une pulsion, il l’agrippe par le pull et l’attire contre lui. Il va lui manquer, même si c’est un peu à cause de lui qu’il s’en va. C’est trop dur de faire comme si leur rupture lui convenait. Parce que non, il lui en veut. Il a eu le cœur brisé et il a besoin de partir loin pour tenter de recoller les morceaux. Alors il s’en va. C’est la première fois depuis six ans qu’il sera aussi longtemps loin d’eux. Mimi comprend simplement qu’il va rentrer dans un super programme de journalisme. Yuta lui, il sait que c’est bien plus profond que ça. Il s’en va pour oublier, pour l’oublier. S’il savait seulement, qu’il n’en sera jamais capable.

Ce soir quand il rentre, Ingrid l’attend sur les marches de l’escalier. Elle sait. Sans un mot, elle sait. Elle approuve pas de voir son jumeau partir si loin, sans elle mais elle sait. Sait qu’il en a besoin. Mais c’est long un semestre. Trop long. Ils se regardent, un sourire triste peint sur leurs lèvres. C’est la première fois qu’ils vont être séparés. La première fois qu’ils vont devoir faire sans l’autre, sans leur rituel du matin, faire le chemin jusqu’à l’école sans l’autre, rire sans l’autre. Vivre sans l’autre. La première fois mais pas la dernière, ils le savent. « – Tu s’ras toujours mon écureuil et j’serai toujours ta loutre ».

Chapitre XVIII, Partie 2 – Son aventure solitaire aux Etats-Unis prend fin aujourd’hui. Enfin. Il est content de rentrer, ça fait trop longtemps qu’il a pas vu sa famille. Et nerveux, parce qu’il va revoir Yuta et Mimi, après s’est sauvé comme un voleur. Mais il en avait besoin, il avait besoin de changer d’air. De partir pour mieux revenir. Mais il est comme ça Noam, quand ça va pas, il préfère s’enfermer dans son silence ou de prendre la fuite plutôt de dire ce qui lui fait mal. Il pouvait pas dire à Mimi qu’il partait parce que même un an après sa rupture avec Yuta, il y arrive pas. Il s’en remet pas. Il aurait dû demander à son père s’il avait déjà eu le cœur brisé, il aurait dû se renseigner. Parce qu’on lui avait dit que c’était une belle maladie mais qu’un cœur brisé, c’était comme mourir. Là-bas à L.A, il a recommencé à zéro : un nouvel environnement, de nouvelles personnes à rencontrer et à aimer. Il a tenté de l’aimer cette fille, elle était plutôt mignonne. Elle lui faisait presque penser à Mimi, avec son sourire angélique. Il a tenté de l’aimer mais il a jamais pu. Elle était juste là pour lui faire oublier. Mais il a jamais pu non plus. En 10h de vol, il a eu le temps de repenser à tout ce qu’il allait pouvoir leur dire. Il avait eu le temps de se préparer à toutes les remarques, les regards accusateurs et les silences culpabilisants. Mais quand il débarque à l’aéroport d’Incheon et qu’il les voit au loin dans la foule, c’est comme si ces derniers mois, les rancœurs, les faux semblants, tout, tout n’avait jamais existé. Alors que ses deux meilleurs amis se jettent sur lui dans une étreinte poignante, il laisse les larmes couler et tant pis s’ils ont tous les trois l’air con à chialer au milieu des gens, Noam lui, il est trop content de revenir, de retrouver ses moitiés. De se retrouver. Il n'a pas eu besoin de partir pour comprendre qu'il avait besoin d'eux et que son amour pour Yuta ne s'évaporerait pas même en priant chaque soir. Il est parti pour comprendre ce qu'il avait à perdre pour vivre. Et qu'un cœur brisé, ce n'est pas mourir. Ça fait mal mais ce qui fait encore plus mal, c'est d'être loin de ce qu'on aime.

Chapitre XVIII, Partie 3 – Il balance sa valise dans l’entrée sans vraiment se soucier de la casser. Il s’en fout. Il traverse l’entrée puis le salon pour rejoindre le jardin en courant, saute par-dessus le grand canapé pour aller plus vite et manque de se prendre la baie vitrée parce qu’il pense pas à l’ouvrir. Il s’en aperçoit juste à temps, juste avant de s’écraser comme un pigeon contre une vitre. « – GUESS WHO’S HOME ? ». Il leur a dit qu’il arriverait que demain, il a toujours été comme ça, à faire des blagues (qui ne font rire que lui). Tout le monde s’arrête de respirer et observe ce sourire rectangle qu’ils connaissent par cœur. « – ESPÈCE DE – ». Ingrid est la première à revenir à elle mais elle a pas vraiment l’air heureuse de le voir. Il a menti à sa frangine, à toute sa famille et ça, ça pardonne pas. Il se retrouve vite étouffé sous des pluies de baisers, d’embrassades heureuses et pour la deuxième fois de la journée, il pleure. Le bonheur, c’est ça qui lui a manqué là-bas, c’était pas sa vie là-bas. Il a compris que c’était ici sa place et pas ailleurs. Et qu’elle sera toujours ici, auprès des siens.  

anecdotes
Paraît qu’il voulait un boa comme animal de compagnie mais il a eu un petit frère à la place ☆ Parait qu’au collège, il aurait été collé après avoir dévaler les escaliers de l'école en skate ☆ Parait que son père est une rock star à la retraite qui tient aujourd’hui une boutique de bouquins, cds et dvds ☆ Parait que sa mère l’emmenait partout dans ses voyages ☆ Parait qu’il aurait volé la voiture de ses parents une fois ☆ Parait qu'il sort jamais sans son calepin et un crayon ☆ Parait qu'il est doué sur un skate ☆ Parait qu’il se débrouille aussi pas mal avec une guitare ☆ Parait qu’il aurait tenté de s’introduire dans le bassin des loutres au zoo pour les libérer ☆ Parait qu'il y est interdit de séjour maintenant ☆ Parait qu’il adore se foutre de la gueule du père de Yuta ☆ Parait qu'avec sa jumelle, ils essayaient de se faire passer l'un pour l'autre même ados ☆ Parait qu'il se serait fait renverser par une voiture après avoir dévalé une pente raide en skate ☆ Parait qu'il fume un peu trop ☆ Parait que sa mère le punit à coups de karcher ☆ Parait qu'il entraîne toujours son frangin dans des aventures incroyables ☆ Parait qu'il sort avec son meilleur ami ☆ Parait qu'il a été accusé de meurtre ☆ Parait qu'il est myope comme une taupe ☆ Parait qu'il tient pas l'alcool ☆ Parait que sa sœur le prend toujours comme cobaye ☆
portrait
surnom ⎯ débilos, honey, three. signe astrologique ⎯ capricorne. signe chinois ⎯ rat. animal préféré ⎯ loutre. sucré ou salé ? ⎯ salé. type idéal ⎯ déjà trouvé. objet fétiche ⎯ une gourmette. heure préférée ⎯ 18h. as-tu ton permis de conduire ? ⎯ pas encore. rêve ⎯ construire sa propre maison. famille ⎯ papa, maman, deux sœurs (aînée, Robyn et jumelle, Ingrid) et un petit frère (Leo). piercing/ tatoo ⎯ trois piercings à l'oreille gauche, deux à la droite, pas encore de tattoos. style ⎯ décontracte. phobie ⎯ l'au-delà. toc/manie ⎯ s'arrache les peaux des lèvres. secret ⎯ sort avec yuta (mais c'est plus trop un secret). couleur préférée ⎯ bleu roi. superstition ⎯ croit en tout. menteur ou sincère ? ⎯ sincère.
nonam
c'est toujours moi, avec toujours le même vava, toujours le même bb pour perso et j'me suis toujours pas lavé sous les bras et vous saurez toujours pas mon code wifi ou de cb parce que j'suis toujours aussi picsou  yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 1387851259  mais jvm toujours  yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 1330309657 dédicace au squad  yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 3861522914
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:21
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:21
si trist
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:22
ps. le titre est trop beau :perv:
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:27
t lé.
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:42
tu dis pas ça du mec de mon frère what
mon bro sortirait pas avec un thon what
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 12:50
je suis la fatiguance de vous un peu les gens yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 769454579
J'AIME CE REBOOT DE LA BGANCE BEYBEY #YUNO #LA BOWTÉ ALORS TU T'ÉCRASES DAUPHIN #FUTUR TATTOO MADE BY LE DAD TMTC #J'AI HATE #LEE KAE STP RESTE CUTE what #LA MIFA YANG yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 3815562661 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 3815562661 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 3815562661 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 3815562661 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 2032986780 :bbl01:


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P E R F
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 13:38
ok té passableman joli.
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 14:03
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 14:30
même pas tu parles de ton cousin super canon ? la déception. :/
Han Ja
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http://www.hundred-miles.com/t103-han-ja-hajansky
STAFF ✺ ‹ MOTHERFUCKING STARBOY - WOMANIZER IN THE STREETS
UNE P'TITE PHOTO ? : yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 7363c5631930d853abadab511e698fbd
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(#) Sujet: Re: yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot)   yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) EmptySam 4 Mar - 18:33
RE NOAAAAAM yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 359353108 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 359353108 yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 359353108 Tu fais bien de nous aimer toujours, parce qu'on t'm toujours aussi yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 1330309657 Tout est perf alors je valide ton reboot, HAVE FUUUUUN ♥️♥️



Han Soo Yun a écrit:
J'savais qu'on allait la sortir et j'aurais du parier sur toi, le roi des vannes pourries. yang noam ☽ enfant sauvage, adulte mirage (reboot) 769454579

PLAYLIST SINJA ♡ by caro sunshine:

cadeau de Caro-ange je suis en larmes:

cadeau de ma plus belle Coline:
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