Mae Ri était concentré en ce moment, avec sa carrière débutante, il devait se donner a fond pour lancer sa carrière correctement, lui qui rêve déjà du succès les étoiles plein les yeux, et aujourd’hui, pas de cours, juste une journée à l’agence, à s'entraîner le matin, parler des performance à faire ici et là, ainsi que de ses prochaines chansons. S’il aimerait écrire lui-même ses chansons, pour le moment, il écoute les diverses propositions que son agent se chargera de choisir pour lui, et ça lui convient, tant que ça fonctionne. Il veut déjà faire sa place dans ce monde hostile, et parfois il se demande pourquoi ça semble si difficile de vivre de sa passion avant de se dire que c’est plus amusant ainsi. Il s’étire alors, on lui dit qu’il a rendez-vous cette après-midi, avec une styliste, il le note simplement sur son téléphone, a toujours peur de zapper ce qu’il devait faire, alors il note les choses importantes à chaque fois. Parfois, il avait du mal à suivre le rythme, mais il se mettait des baffes psychologiques pour se remettre dans le bain, se disant que la fatigue partirait avec le temps, qu’il comprendra au fur et à mesure.  

Finalement, après d’autres activités, il rejoint le lieu du rendez-vous alors, toquant avant d’entrer calmement quand on l'invite à le faire, s’inclinant devant la styliste poliment une fois la porte refermer derrière lui.

“- Bonjour, je suis Mae Ri.”

Il se redresse alors, il observe son interlocutrice, trouve qu’elle a de la prestance, une certaine autorité naturelle dans ses traits, mais ne le dira pas vraiment. Souriant poliment alors en continuant alors.

“- Enchanté de faire votre connaissance, on m’a dit que vous êtes une styliste douée, j’ai hâte de travailler avec vous.”  

Est-ce que brosser dans le sens du poil faisait partie de ses acquis ? Un peu, après tout, il voulait tout ce qui pouvait lui permettre d’avancer toujours plus loin dans ses projets.

Que de belles paroles, cher Mae, c’est pas comme si elle allait faire de toi un canon de beauté.

Il reste impassible, même si une boule se forme dans sa gorge, retenant des paroles destinées à un fantôme qui ne fait que rire de lui, assis sur une chaise plus loin qu’il avait depuis toujours envie de lui mettre son poing dans la figure, si celui-ci ne se dissipait pas sous ses mains. Petit Mae Ri, hanté par ses démons.

Il l’observe longuement, elle et son sourire, ses paroles posées sans fracas, entre les teintes d’un rire qu’il ne peut interpréter. Il est là parce qu’on le lui a demandé, se faire habiller comme une poupée, c’est pas vraiment ce qu’il préfère, mais pour briller, il concédait bien des choses. Il tente de savoir les pensées derrière son visage professionnel, mais reste impassible, ne montre aucune faille, attend juste la fin de ses explications alors qu’elle se trouve plus proche de lui. Il hausse les épaules, qu’importe le thème, il jouera le jeux, presque l’envie de rire en voulant demandé une tenue complètement hors thème, pour se faire remarquer, voir la tête des managers à son arrivé, mais, il était encore lionceau, et il risqué de s’en mordre les doigts plus qu’autre chose. Il n’était pas si inconscient que ça…

“- Hm, oui, quelque chose de simple et innocent, si on suit mon premier clip.”

Clip presque naïf, une histoire presque trop enfantine, un air qu’il se donne pour attendrir, une main dans sa tignasse, il sourit alors de toutes ses dents, avant de continuer, les mains imitant des éclats alors.

“- Mais si ça peut briller et faire woah, c’est tout aussi bien.”

Parce qu’il veut jouer au grand, il patiente, mais voudrais déjà être au sommet, rêve de gloire, de chanter sur scène, entendre son nom acclamé, voir ses chanson sur les lèvres de chacun, prouver qu’il peut y arriver, faire partie de ceux qu’il écoutait plus jeune, qui l’ont aidé à tenir le coups. Comblé le vide par un amour tout aussi vide de sens, mais qui en a pour lui. Il n'avait de toute façon plus rien à perdre à foncer dans cette direction-là.

“- Mais je suis sûr que les tenues que vous avez sélectionné sont d’une grande qualité, et sauront correspondre à l'événement.”

Enlevant sa veste alors qu’il pose sur le dossier d’une chaise alors avec délicatesse.

“- Je suis prêt pour les essayages. Enfin si ça vous convient que je me change directement, à moins que vous ayez d’autres questions ?”

Mae ri Joue, Mae ri se montre souriant et poli, jouant le concept de son tube, enfantin et innocent. C’était pas forcément lui, mais est-il vraiment lui-même en société ? Difficile de l’être quand au fond, on déteste le monde. Il s’est fait juge de ces êtres humains autour de lui, et sont jugés coupables. Il observe la dame en face de lui, et à quand même hâte de voir la tenue qu’il devra mettre, à quoi il va ressembler. Il était ouvert à tout, même s’il donne quelques pistes flou venues de son esprit comme un enfant impatient. Même si son jeu semble percé à jour, il continue de jouer l’innocent la regardant surpris alors, se frottant la nuque.

“- Il ne me semblait pas avoir fait ça, mais je peux faire plus attention si ça ne vous convient pas.”

Il la regarde alors, à ses propos, mettant quelques minutes à essayer de comprendre ce qu’elle désignait par limite avant de sourire fièrement en croisant les bras, fier comme un coq, ou comme un gamin qu’on défie.

“- Les limites sont faites pour êtres repoussés après tout. Bien sûr que je peux le faire.”

Jouer les personnes confiantes pour être pour s’insuffler lui-même une confiance véritable, tant que ça paraît vrai c’est tout ce qui compte. C’est vrai qu’il a misé sur une entrée en douceur dans le monde des grands, mais il ne fermait pas la porte à d'autres styles.

“- J’y penserais effectivement, mais mon premier titre est une chanson plutôt douce, mais si vous avez d'autres propositions, je ne suis pas contre d’essayer.”

Il attrape la housse tendue en l’ouvrant alors, l’observant longuement. C’était simple mais tendance, il appréciait l’ensemble.

“- je vais essayer et je vous dis ce que ça donne.”

Le garçon retire sa veste et ses chaussures alors avant d’aller se mettre dans un coin pour se changer calmement. Revenant une fois habillé, se regardant dans le miroir laisser pour qu’il puisse voir le résultat lui aussi.

“- C’est confortable et ça colle à l’idée du morceau. Mais je suis quand même curieux de voir les autres tenues… Je peux essayer d’autre tenue avant de choisir ?”

Mae Ri aimait avoir le choix, et surtout, il était curieux de voir ce que Hae Ri pouvait proposer d’autre après ce qu’elle lui avait dit.

Mae jouait son rôle, comme toujours en société, il voulait juste se faire apprécier par la styliste, car elle serait utile à son but. De toute façon, dans cet univers qui était réellement sincère… victime des faux semblant toute sa vie, il n’allait pas s'excuser d’en faire de même pour avancer. Alors, il discute avec aisance, il réfléchit à son programme, et hausse les épaules.

“- J’en ai un autre en préparation, mais il faut d’abord finir la promotion du premier…”

Il ne pouvait pas enchaîner les albums à tout va, surtout qu’il devait prouver qu’il pouvait plaire, et ne pas juste débuter pour chuter au bout de quelques mois. ça l’effrayait d’échouer, car il ne sait pas ce qu’il deviendrait s’il ne peut pas atteindre son objectif. Il attrape la tenue et se change alors, avant de revenir, aidé par la styliste pour observer le résultat plutôt satisfaisant, même s’il préfère essayer plusieurs tenues avant de choisir. Il la laissa jouer avec la fermeture de la veste, comme un petit pantin qu’il était, appréciant de toute façon les deux façons, même s’il a une préférence pour la veste ouverte. Il attrape la seconde tenue, l’ouvrant pour l’observer.

“- Je suis remplie d’innocence, vous ne trouvez pas ?”

Il fait un jolie sourire avant d’aller se changer à nouveau, pliant la tenue précédente. Il enfila la tenue rapidement avant de revenir devant la glace, et s’il apprécie la couleur, il a un doute sur les manches, elle semble trop longue pour lui, souligne qu’il n’est pas bien grand.

“- Je ne sais pas… Vous n’avez pas autre chose ? Celle-la me plait moins que la première…”

Il pouvait se montrer un peu embêtant quand il s’y mettait, il pouvait se montrer exigeant. Ce n’était pas une critique, seulement un constat. Il semblait que ce n’était pas à sa taille.