half of her beauty is her brain —  “fuck school” i say as i do all my homework and aim for A’s —  are you dancing today? —  *wants to chill and avoid drama* *is opinionated and takes no shit, criticizes everything and needs to have the last word* —  anything you can do, i can do better —  i can and i will, watch me —  i’m surrounded by idiots —  lips of honey, eyes of fire —  i will not kill you, i will break you —  i’m silently correcting your grammar —  f a m i l y first —  sometimes you win, sometimes you learn —  you’re a mess, you can’t survive on coffee alone. watch me —  i will argue with anyone about anything

 
 
 
 

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STATE OF MIND,
(❝je réussirai à battre cet abruti, il est encore premier de la classe ce trimestre, tu te rends compte maman ?❞, qu'elle lançait à la volée, phalanges serrées contre le papier qu'elle venait de froisser, bulletin de notes fraîchement reçu. encore une fois, elle avait échoué à le doubler. et pourtant qu'elle essayait... mizue.) la détermination est un souffle éternel, mizue trône fièrement sur son petit monde, ne semble pas appartenir à la catégorie de ceux qui hochent docilement la tête. elle domine dans toute sa splendeur, impose le respect, défie les esprits qui osent tenter de la faire trébucher, feint l’ébahissement lorsqu’elle est en faute, ponctue ses paroles de sourires glaçants dès qu’elle se sent d’humeur critique et conclut toujours avec une politesse déconcertante. têtue, la belle s'agrippe constamment à son opinion (toujours valide !), a d'immenses difficultés à faire des compromis avec les autres car mizue, elle veut toujours que tout aille dans son sens, estimant qu’elle est plus compétente et qu’elle a ainsi, supposément toujours raison. toute personne n’étant pas d’accord avec elle cataloguée comme idiot. depuis son entrée dans ce monde aux savoirs démesurés, de quêtes quotidiennes aux connaissances, mizue dévoile au reste du monde qui l’entoure sa nature bien complexe, sa personnalité remarquable. elle est l’étoile qui brille plus que les autres, qui se ploie à faire les choses comme elle l’entend – toujours avec dignité -. la confiance aux autres n’est jamais accordée, parce qu’elle sait qu’elle fera toujours mieux qu’eux et que personne ne pourra vraiment la dépasser. (❝et si je n'y arrive pas ? tu ne te rends pas compte d'à quel point j'ai peur. je ne veux pas rester seconde toute ma vie...❞) pourtant, malgré l’arrogance, il y a ce côté très vulnérable, dans les situations émotives ou face au danger. problèmes d’angoisse et conflits internes rythmant son quotidien. elle hait perdre tous ses moyens, et c’est souvent ce qui lui arrive, bien malgré elle. il y a les phobies qui la gênent, l’empêchent d’avancer. échouer, être abandonnée sont ses plus grandes craintes.


IF I WAS YOU I'D WANNA BE ME TOO,
(❝tu es bien ma fille.❞) destinée tracée avant même qu’elle naisse aux yeux du monde, exigence obligée qui l’entourera probablement toute sa vie, malgré être la dernière im à avoir vu le jour. le nom de famille qu’elle arbore est le cadeau bienfaiteur d’une existence passionnante, où le devoir n’est pas une option à prendre avec la légèreté dont elle peut parfois faire preuve. la famille a toujours transpiré la richesse et la sagesse, point de mire d’une personnalité façonnée par les idéaux des géniteurs. extrêmement expressive, la gamine écervelée n’a jamais eu de mal à donner son opinion ou à clairement exprimer ses pensées, expliquant facilement ce qu’elle ressent aux autres et pourquoi, peu importe s’il s’agit d’une chose positive ou négative. elle est ainsi faite mizue, comme son frère kaz, la langue bien pendue depuis qu’elle a foulé le sol de ses pieds téméraires. il y a cette nécessité de s’affirmer. il y a ce besoin de perfection (attendu chez les autres !) qui la rend exigeante. (❝tu dois faire mieux. même estropiée j'arriverai à te battre.❞) mizue à la confiance naturelle, mizue à la croyance trop prépondérante dans tout ce qu’elle fait - même si le travail est mauvais, même si elle y met peu d’efforts -, parce qu’elle estime que toutes ses idées sont indiscutables. mizue à la brillance intellectuelle, pensant que même le pire de son travail mérite d’être applaudi. exagérer sa cause pour se sentir plus importante, opinion sur des sujets qui ne la concernent pas, amplifier ses problèmes pour attirer la sympathie, complexe de supériorité présent, mizue en constante conviction d’être meilleure (ou du moins, de vouloir l’être) que les autres individus.


HERE COMES REVENGE,
jaeseong. elle a été assez stupide de croire qu’il y avait encore une chance de sauver la mise et de le faire rentrer à la maison. lueur d’espoir qui mûrissait lentement au creux de son palpitant, dans tout son être, parce que lui aussi, était une part de son existence trépidante. mais comment réussir à retrouver celui qui avait disparu de sa vie, celui qu’elle ne connaissait plus qu’au travers d’images : photographies sur papier glacé qu’elle se refusait de déchirer, malgré tout ce qu’il avait provoqué. ce frère disparu, ce frère qu’elle avait appris à apprécier malgré toutes ses différences avec le monde qu’elle adulait. la tristesse avait envahi son coeur dès l’instant où son pied avait foulé le sol de sa chambre, vide, dénuée de tout signe de vie… comme s’il avait complètement, volontairement voulu s’effacer du tableau de famille. l’aîné parti, jae disparu. il ne lui restait plus que ses yeux pour pleurer, et l’épaule de kazuo sur laquelle se reposer. influence bienfaitrice, ascendant sur ses propres sentiments. jaeseong, le frère, devient le simple individu. l’amour s’éclipse au fil des essais (infructueux) de le ramener à la raison, de le convaincre de revenir, volonté qu’il puisse changer d’avis. pour eux. vainement. alors le temps passe. il n’y a plus de termes affectueux, pas après l’abandon qu’ils ont tous subi. celui dont on ne prononce le prénom que pour en dire du mal. homme à tourmenter jusqu’à en perdre le propre goût de la vengeance. jae n’est plus la perle unique, seulement la fissure que l’on souhaite reboucher, quitte à complètement l’absoudre. gangrène partie, famille reconstruite. ❝va bien te faire foutre, jae.❞ hier frère, aujourd’hui plus rien. elle ne le connaît plus. et elle s’est promis mizue, de ne plus le voir autrement que ce qu’il est devenu. l’étranger. rien ne plus. ou peut-être, la personne à faire souffrir, comme il a fait souffrir ses benjamins.


FAMILY DUTY HONOR,
❝nous n’avons jamais vu tes petits-copains. tu ne veux pas nous les présenter ?❞ demandait le père, ton presque accusateur. ❝non papa ce n’est pas ça.❞ elle soupirait, les poings fermés et cachés sous la table, coup d'œil désespéré vers son frère kazuo qui lui non plus, n’avait pas réussi à échapper aux griffes de l’obligation. il s’était retrouvé la bague de fiançailles au doigt et sa benjamine craignait qu’elle ne subisse le même sort.  ❝tu es entrée dans la vie active. j’aimerai des petits-enfants, un jour.❞ si elle n’avait jamais su dire non à ses parents, elle n’envisageait pas ce qu’ils attendaient de leur dernier enfant. elle n’a jamais été sûre de vouloir être mère, mizue. ou du moins, à force d’entendre ses parents lui déblatérer les bienfaits de la parentalité et de l’éducation familiale, ils l’avaient drainée de toute envie d’avoir une progéniture. mizue ferait une mère épouvantable, elle en était persuadée. alors la belle hésitait constamment, se retenait de dire ce qu’elle pensait tout bas pour ne pas les froisser davantage, ne sachant pas où l’aventure la mènerait, si elle décidait de se lancer complètement.    


BLOOD IS THICKER,
mizue chevauchait sur un chemin de montagne et souriait à la personne qui se tenait à ses côtés. kazuo. les rênes molles, ils se dirigeaient vers le mont ikoma, montagne non loin d’osaka, ville ayant vu naître les enfants im en l’an quatre-vingt-dix-sept. pays du soleil levant qui les avaient accueillis à leur naissance, terres bienfaitrices qui étaient finalement un bout d’eux-mêmes, et qui prenait une place prépondérante de leur existence trépidante. sur les flancs rocailleux poussaient arbres et fleurs, promenade agréable qu’ils avaient pris l’habitude de faire dès qu’ils revenaient en vacances au japon. dix mois d’intervalle séparait les benjamins. et pourtant, tout semblait présager qu’ils s’étaient dévoilés au monde en même temps. la fille ressemblait au garçon. le garçon ressemblait à la fille. ils se reconnaissaient comme dans un miroir. la forme du visage, la courbe des sourcils, l’arête du nez, le dessin voluptueux de la bouche, la ligne du front, la couleur des cheveux, la découpe des oreilles. presque tout en eux était semblable. même les yeux, iris qui tenaient parfois du noisette ou mordoré, semblaient identiques, bien que les expressions étaient différentes : celle de kazuo avait quelque chose de fort, de presque jugeant, celle de son double féminin exprimait une intense curiosité de la vie. tout le monde s’étonnait de leur complémentarité, jumeaux proclamés. uc

RANDOM THINGS,:

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speaks her mind freely —  overreact a lot —  needs coffee —  lowkey a savage —  wants to figure out everything by herself before asking for help —  ripped jeans —  determined eyes and strong footsteps —  academically intelligent —  streetlights illuminating her face —  striving for greatness —  theater plays —  bullshits an entire essay and still gets a high grade —  laying in her bed at night whilst it’s storming —  can be very touchy —  dancing alone in her room at midnight —  works hard and smart —  sarcastic smirks —  studying until midnight —  soft and stone-cold at the same time —  her confidence makes her very attractive —  is physically unable to lie and can never hide her feelings — always smells like lavender