« Ma lumière », prénom d’un être vivace au yeux étincelants ayant su ravir le cœur des Moon. Patronyme d’un père modeste qui a fait une ascension sur l’échelle sociale en gravissant les échelons, de simple interprète à consul général… Tout le contraire de la mère Wang, une fille de l’élite promise à un brillant avenir qui a préféré l’amour au faste ostentatoire en devenant femme au foyer et mère de trois enfants.

Journée ensoleillée d'un printemps précoce durant laquelle les jumeaux sont nés. Orion et Lior, des âmes sœurs et fusionnelles mais indépendantes l'une de l'autre et aux personnalités opposées : elle est le jour et lui la nuit.

Melbourne, capitale artistique et culturelle de l'île continentale, suscitant curiosité et éveillant l'imaginaire. C'est la première ville sur la liste des déménagements à travers l'Australie et le monde pour suivre le père qui s'épanouie dans sa carrière. La famille s'est installé à Séoul en Janvier 2017.
Ses origines, elle les tient de grand-mère Moon qui est australienne et de grand-père Moon qui était coréen et hawaiien.

son coeur chavire pour les voix graves et les pommes d'Adam proéminentes. Mais plus qu'une apparence, elle craque pour le premier qui arrive à la faire rêver et rire, et qui sait utiliser à bon escient, son cœur ainsi que sa tête et qui a assez de patiente pour supporter ses tentatives d'auto-sabotage.

Si l’art est sa passion, ce choix de cursus elle l’a fait à défaut de pouvoir suivre les pas de ses parents et de ses frères qui ont étudié des matières plus intellectuelles. Elle aurait voulu posséder un intellect aussi développé que celui des autres membres de sa famille mais c’est d’un amour artistique que la vie l’a doté. Lior complexe à cause de sa dyslexieet ne se rend pas forcément compte qu’elle a des mains en or : elle ne voit le talent que chez les autres. Mais elle a une intelligence visuospatiale et kinesthésique : grâce à ses facultés à retenir ce qu’elle voit, elle apprend vite et réussit tout ce qu’elle entreprend s’il s’agit d’activité manuelle ou physique et c’est un don inné que beaucoup lui envie. Si elle doutait moins, elle accepterait enfin que la dyslexie n'a rien à voir avec l'intelligence et elle saurait qu’elle a fait le meilleur choix. Lior sait déceler la beauté et la richesse spirituelle grâce à son cœur d'enfant, aussi bien chez les êtres vivants que les choses inanimées ou immatérielles.

L'australienne a passé la majeure partie de sa vie au bord de la mer (à Melbourne, Brisbane, Sydney et Honolulu) et même à mille lieux de la plage la plus proche, avoir les pieds dans l'eau est une nécessité dont elle ne saurait se passer même si pour cela elle doit troquer l'immensité de l'océan pour une piscine  remplie d'eau chlorée.

Devoir retrousser ses manches ou avoir les mains sales ne la dérange pas mais, se retrouvant avec un double cursus sur le dos ainsi que des difficultés d'apprentissage, Lior n'a pas le temps de travailler et n'en a nullement besoin. Sa priorité c'est de réussir ses partiels, même de justesse, et s'octroyer du temps de libre pour décompresser.

Les Moon n’ont pas toujours été riches, ils sont plus accoutumés à un style de vie humble et minimaliste. Ils savent se montrer généreux tout en se contentant du nécessaire, et même lorsque leur revenus ont évolué, ils ont persisté à fuir le superflu et les soirées mondaines pompeuses. Mais petit à petit, l’entourage change, de nouveaux visages pointent le bout du nez, et les invitations sont de plus en plus difficiles à refuser à cause des responsabilités diplomatiques du père de famille. Ce qu'ils ignorent c'est qu'ils sont pris dans les toiles de soie tisées savamment par la matriarche Wang : elle veut récupérer sa famille, s'assurer qu'ils aient accès au meilleur même malgré eux. Pour ça, la fin justifie les moyens : être la véritable origine du succès de la carrière de son gendre et des nouvelles amitiés des petits enfants. Monsieur Moon a suer sang et eau pour une fortune et des lauriers qu'il doit à une autre personne. Le fait qu'il ai obtenu le poste de consul général à Séoul n'est pas du au hasard ou à une bonne étoile, loin de là. Chez mamie Wang, le besoin de contrôler la vie des autres semble compulsif.