« je t'aime. » ça avait délicatement roulé sur sa langue, sans aucune permission. sa voix avait effleuré l'obscurité, comme une douce mélodie qu'il avait accordé à sa manière. une chanson douce, un conte de fées, sorti de ses lèvres rosées comme une brise délicate au printemps. « game over. » un écho dévastateur. quelques larmes peinées, essuyées à la revers de ses manches roses. rêves exquis qu'on lui a offerts, avant de les lui arracher brusquement. cicatrisation éphémère,  naissance de quelques nouveaux rêves, l'espoir de le voir revenir chatouillant toujours son esprit engourdi. dambi, l'amoureuse éternelle. ❥ une pirouette. deux pirouettes. trois pirouettes. la tête se balançant élégamment en arrière, les hanches s'ondulant au rythme des notes qui la martèlent. un retiré, un balancé, une menée. au rythme de la musique elle s'élève. magnétique doucereuse, elle brille tel un astre dans le ciel. mais bourrasque violente, le sol se déroba sous ses jambes frêles. blessure à la cheville après le grand jeté, elle fléchit, se réconfortant des ses souvenirs rayés. ❥ sucette suspendue à ses lèvres sucrées, elle l'alterne avec un bâton de nicotine. poison précieux qu'elle roule entre ses doigts. elle le consume, avant de se faire consumer à son tour. remède à l'amertume. soulage la peine du coeur, éradique la souffrance. quelques taffes suffisent à alléger son coeur lourd. elle essaye de s'en séparer, dambi, mais l'addiction la brule jusqu'aux entrailles. ❥ home sweet home. busan qu'elle a laissé à des kilomètres plus loin. l'écho nostalgique des fous rires lointains. busan qui rime avec ses joies et ses tristesses ; ses rires et ses pleurs. busan qui l'a vu grandir, et qui a encaissé ses conneries de gamine. les dix-huit années brouillons, des ratures par-ci, des biffures par-là. les vagues de réminiscence qui la bercent à la tombée de la nuit. coeur appartenant à sa ville natale. maman et papa qu'elle a quitté, le regard noyé, les cordes vocales nouées, pour atterrir au coeur de la capitale, à snu la prestigieuse. "le début de l'indépendance" comme elle aime si bien le dire.

« je t'aime. » ça avait délicatement roulé sur sa langue, sans aucune permission. sa voix avait effleuré l'obscurité, comme une douce mélodie qu'il avait accordé à sa manière. une chanson douce, un conte de fées, sorti de ses lèvres rosées comme une brise délicate au printemps. « game over. » un écho dévastateur. quelques larmes peinées, essuyées à la revers de ses manches roses. rêves exquis qu'on lui a offerts, avant de les lui arracher brusquement. cicatrisation éphémère,  naissance de quelques nouveaux rêves, l'espoir de le voir revenir chatouillant toujours son esprit engourdi. dambi, l'amoureuse éternelle. ❥ une pirouette. deux pirouettes. trois pirouettes. la tête se balançant élégamment en arrière, les hanches s'ondulant au rythme des notes qui la martèlent. un retiré, un balancé, une menée. au rythme de la musique elle s'élève. magnétique doucereuse, elle brille tel un astre dans le ciel. mais bourrasque violente, le sol se déroba sous ses jambes frêles. blessure à la cheville après le grand jeté, elle fléchit, se réconfortant des ses souvenirs rayés. ❥ sucette suspendue à ses lèvres sucrées, elle l'alterne avec un bâton de nicotine. poison précieux qu'elle roule entre ses doigts. elle le consume, avant de se faire consumer à son tour. remède à l'amertume. soulage la peine du coeur, éradique la souffrance. quelques taffes suffisent à alléger son coeur lourd. elle essaye de s'en séparer, dambi, mais l'addiction la brule jusqu'aux entrailles. ❥ home sweet home. busan qu'elle a laissé à des kilomètres plus loin. l'écho nostalgique des fous rires lointains. busan qui rime avec ses joies et ses tristesses ; ses rires et ses pleurs. busan qui l'a vu grandir, et qui a encaissé ses conneries de gamine. les dix-huit années brouillons, des ratures par-ci, des biffures par-là. les vagues de réminiscence qui la bercent à la tombée de la nuit. coeur appartenant à sa ville natale. maman et papa qu'elle a quitté, le regard noyé, les cordes vocales nouées, pour atterrir au coeur de la capitale, à snu la prestigieuse. "le début de l'indépendance" comme elle aime si bien le dire.