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(#) Sujet: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptySam 22 Sep - 0:22

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Nous étions un mercredi aux alentours de 19h14. Une fois par semaine, une de nous était de corvée pour faire les courses, et cette semaine c’était à mon tour. Souvent, on a la flemme et on va dans l’épicerie qui se trouve en bas du dortoir, mais ça coûte plus cher et c’est limité en produits, alors on est obligées d’aller au supermarché, le plus près se trouve à quatre stations de métro. Je ne vous raconte pas la galère que c’est de se trimballer les sacs pleins dans le métro blindé.

L’agence ne prend pas en charge la nourriture. Même si en réalité, elle ne prend pas en charge grand-chose. Alors on fait avec les quelques wons qu’on a. On prend le nécessaire, on se débrouille comme on dit. Puis bon, on est forcées à ne presque rien manger pour éviter de prendre du poids, alors ça simplifie les choses on va dire et ça réduit grandement les dépenses.

Je me rendis alors tranquillement à la station, je profitai de l’air frais qui s’était installé dans la ville depuis quelques jours maintenant. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi paisible. Habituellement, aller au supermarché est toujours une tâche pénible… Comme beaucoup de monde, je n’aime pas la foule, ni prendre le métro aux heures de pointe. Mais étrangement, ce jour-là, c’était différent. J’étais bien, heureuse même. Il faut le dire, j’avais passé une agréable journée. Chose rare depuis sacrément longtemps. J’avais enfin pu participer à un cours de danse avec les membres, le premier depuis un bon moment. J’ai pu également passer un peu de temps avec Seoyul, aka la seule qui me supportait dans ce groupe. Nous sommes allées déjeuner dans un restaurant de rue, puis nous sommes ensuite allées nous promener dans un square, non loin de notre dortoir. C’était très agréable et j’étais persuadée que la soirée allait l’être tout autant…

J’étais finalement rendue sans encombre dans le métro. Mais, comme prévu, les wagons étaient bondés et je m’étais retrouvée durant tous le trajet à côté d’un gros porc qui reluquait sans gêne mon décolleté. J’aurais peut-être dû lui demander s’il voulait toucher, peut-être qu’il aurait été trop embarrassé et qu’il m’aurait lâché… M’enfin, après tout j’ai connu pire.

Quelques minutes plus tard, je franchis enfin les portes de ce supermarché. Je savais que je n’en aurais pas pour trop longtemps, la liste des achats était courte et je n’étais pas du genre à traîner dans les rayons.

Mais alors que je déambulais à la recherche des produits dont j’avais besoin, mon portable émit trois vibrations. J’aurais voulu attendre pour le regarder, mais je ne sais jamais si c’est quelque chose d’urgent ou non. J’espérais que ce soit une des filles qui m’annonçait qu’elle avait oublié de noter quelque-chose sur la liste… Mais bien évidemment, il fallait que ce soit lui.

« - Mes couilles sont pleines, ramène ton cul chez moi. Maintenant. Et fais en sorte de ressembler à quelque-chose de potable. » Un message très charmant une fois de plus… Je soupirai. Habituellement, quand je recevais des messages de sa part, je devais courir à sa rencontre, être là dans les dix minutes qui suivent. Mais là, je n’allais pas le faire. Peu importe s’il était vénère, je n’allais pas envoyer chier les autres filles qui m’attendaient la seule fois de la semaine où je devais faire quelque chose pour elles. Il ne pouvait pas attendre une heure putain…

Le stress commença doucement à monter, mais je me concentrai et fini de faire mon tour. Je devais absolument repasser par le dortoir, oui, ça la foutrait mal si je me ramenais avec mes sacs de courses. Puis au moins je pourrais me préparer un minimum. J’essayais de me rassurer du mieux que je pouvais en voyant le côté pratique, et non pas sa tête de gros enfoiré gueulard.

Les minutes passèrent et je finis enfin par retourner au dortoir. Je jetai brusquement les courses sur la table à manger et fonçai dans la salle de bain. Bizarrement, plus je stressais, plus j’entendais ses insultes dans ma tête… A en croire qu’il était vraiment dans ma tête.

C’était toujours très fastidieux de me rendre chez lui à la va-vite comme ça. Autant dire que je détestais ça même… Vous ne pouvez même pas imaginer la pression que ça me foutait. Si je n’avais pas l’habitude, je serais actuellement en train de chialer à cause du stress pour tenter de décompresser. Malheureusement, je le sais, il valait mieux garder ses larmes pour plus tard avec lui.

Douche, maquillage, passage au dressing, je me changeai complètement. J’avais opté pour une petite robe noire en cuire, qu’il m’avait lui-même offert. Je n’allais pas risquer de ne pas lui plaire, en plus d’être en retard. Je mis très rapidement une paire de talons hauts dans mon sac à main et enfilai une paire de baskets au pied pour pouvoir courir. Il valait mieux vu l’heure.

Je m’élançai alors dans le premier taxi venu en direction de Gangnam. Je respirai enfin un peu, mais le fait de me rapprocher de plus en plus de son domicile ne me rassurait guère plus. Je profitai de la route pour finir de perfectionner mon maquillage. Par chance, il y eut peu d’embouteillage et j’arrivai vite à destination.

En bas de chez lui, mon cœur battait à tout rompre, j’en avais mal au ventre. Je savais que j’allais me faire défoncer et ça ne m’encourageait clairement pas à sonner à son interphone. Pourtant, comme chaque soir, ou presque, je n’avais pas le choix. C’était ça ma vie aujourd’hui après tout. Je pris mon courage à deux mains et sonnai à ce foutu interphone de merde. Sans même me répondre, la porte s’ouvrit, ce n’était pas bon signe, je le savais.

Rendue dans l’ascenseur, je me regardai une dernière fois dans ce miroir que je connaissais que trop bien. Mes cheveux étaient en bataille, mais ça me donnait un côté sexy non voulu. J’enfilai alors mes talons et sortis de là tout en prenant la direction de son appartement.

J’aspirai et sonnai d’une traite. Je savais qu’il fallait que je ne réfléchisse pas, sinon je pouvais rester planter là pendant des heures encore. Je flippais, comme souvent avec lui vous me direz. Mais au fond, ça me chagrinait… Quand je pense qu’il y a encore quelques mois, j’étais amoureuse de lui… A cette époque, j’aimais tellement le voir, passer du temps avec lui… Maintenant, tout ceci était très loin derrière.

La porte s’ouvrit alors et je vis son visage ferme. J’avais déjà envie de me barrer en courant loin d’ici. Mais je n’en avais pas le droit.

« Bonsoir M.Nam, je suis sincèrement désolée pour mon retard. J’espère que vous n’êtes tout de même pas trop contrarié et que malgré tout, nous passerons une soirée agréable, » dis-je avec un sourire timide.

En réalité j’avais envie de lui cracher à la gueule et lui dire d’aller se faire voir s’il n’était pas content. Mais je n’avais pas très envie de commencer cette longue soirée par une claque dans la gueule.

AVENGEDINCHAINS
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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptySam 22 Sep - 16:24

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Je passais une bonne journée. Malheureusement, les journées bonnes du lever au coucher, ça n'existait pas, et il fallait toujours qu'un petit grain de sable vienne enrayer la machine.

Franchement, tout avait été parfait aujourd'hui. Je m'étais levé reposé et de bonne humeur, prêt à tout défoncer. J'avais pris mon temps avant de me rendre au bureau parce que je n'avais aucun rendez-vous ni rien d'important à faire de toute la matinée, et j'avais donc eu l'impression de profiter pleinement de ma matinée pour me relaxer, me préparer, et me rendre aussi parfait que possible. J'avais entamé la journée de façon très détendue, et c'était assez rare pour être souligné.

Un costume noir taillé sur mesure, une coiffure impeccable, je m'étais observé nonchalamment dans le miroir avant de partir pour réaliser que... tout était parfait. Pas une seule ombre au tableau.

Au bureau, ça avait aussi été étonnamment parfait. Je connaissais un peu mes employés et leur façon de travailler, et s'ils étaient efficaces, ils perdaient souvent leurs moyens devant moi, sans parler du fait qu'il arrivait toujours à quelqu'un d'oublier quelque-chose ou de me déranger à un moment imprévu. Mais pas là. Non, la journée s'était poursuivie au bureau comme elle avait débuté chez moi, de façon absolument parfaite, sans encombre et sans souci.

Mes rendez-vous s'étaient tous conclu comme je le souhaitais, et cette journée était décidément l'une des plus agréables de ma vie. Tout allait dans mon sens. D'ailleurs, avant 17h, j'avais réussi à boucler le rachat d'un magazine, alors que je pensais encore la veille que ce dossier me prendrait plusieurs semaines. Une journée radieuse.

A 18h, j'étais déjà de retour à la maison avec le sentiment du devoir accompli. Je mis de la musique pour me détendre un peu plus encore, laissant tomber la veste et la cravate pour me retrouver uniquement avec mon pantalon noir et une chemise bleue... à laquelle je défaisais plusieurs boutons pour pouvoir plus facilement respirer. C'est dans la même idée que je me libérai de ma ceinture en cuir, la posant sur la table du salon avant de me laisser tomber dans mon large fauteuil tourné vers la fenêtre.

J'adorais cette vue. Plus que l'appartement en lui-même, c'était la vue qui m'avait décidé à le prendre il y a plusieurs mois. Malgré toute l'activité de la ville que je pouvais apercevoir en contrebas, tout me semblait si paisible ici. Je me sentais calme et détendu... Pour la première fois depuis longtemps.

C'est à ce moment-là que je pris la décision de la contacter. Cette journée était parfaite, et elle le serait plus encore si je pouvais la voir. J'avais... je n'aimais pas me dire ça, mais j'avais envie de la voir. Mi Hee était... Cette journée était parfaite, et je voulais que Mi Hee en fasse partie. Après tout, que serait une journée parfaite sans elle dedans, hein ? Je me sentais bien aujourd'hui, et je n'avais même pas spécialement envie de la tourmenter. Je voulais juste sentir son corps contre le mien... qu'elle soit à moi, encore une fois, juste parce que je l'avais décidé... et que je n'avais pas envie d'être seul.

J'attrapai mon téléphone et tapai un premier message à son attention. Être direct, ne pas être trop méchant, mais se montrer ferme.

« Mes couilles sont pleines, ramène ton cul chez moi. »

Simple et expéditif, ça me paraissait bien. Enfin... Peut-être pas assez impératif. Oui, cette journée était parfaite, et je n'allais pas non plus laisser cette petite idiote la ruiner. Donc autant me montrer plus clair dans ma demande et ne rien laisser au hasard.

« Maintenant. »

Voilà.
Oh merde ! Et si jamais elle venait avec un vieux tricot sur le dos et en ressemblant à une clocharde ? Non, je l'aimais bien – allez pas répéter ça – mais le but était quand même de la sauter hein, donc j'avais pas envie de la voir sans make-up et avec un torchon dégueulasse sur le dos. Fallait se méfier avec elle, et encore une fois, je ne voulais pas laisser le moindre doute possible, donc autant être précis dans ce que j'attendais d'elle.

« Et fais en sorte de ressembler à quelque-chose de potable. »

Là, je pouvais pas faire mieux.
Honnêtement, j'avais dit tout ce qu'il y avait à dire, et le message était passé je pense. En trois fois, mais il était passé. Il ne me restait plus qu'à attendre, et cette soirée serait aussi parfaite que le reste de la journée. Un A+, un 10/10, un moment de grâce... Un moment de grâce, tu parles...

Je me relevai de mon fauteuil pour prendre la direction de la salle de bain. Je savais que j'avais pas besoin de me faire beau, puisque je payais pour qu'elle soit mon jouet, et qu'elle coucherait donc avec moi, que je sois beau ou pas, mais j'y tenais. Oui, c'est pas parce que c'était gagné d'avance qu'il fallait pas faire un minimum d'efforts. Elle avait sûrement déjà couché avec des tas de vieux crados qui avaient jamais pris une douche de leur vie, et je voulais quand même lui épargner ça. C'était con, et ça avait pas de sens, on est d'accord, mais je voulais être présentable, avoir l'air de quelqu'un qui ne la dégoûterait pas. Qui ne la dégoûterait pas physiquement du moins.

C'est en dansant que je pris le temps de m'observer dans le miroir de la salle de bain. Oui, j'étais de bonne humeur, laissez-moi savourer un peu. Quelques minutes pour redonner à ma coiffure son charme tel qu'il était ce matin, un peu de parfum pour agrémenter le tout, et... j'étais pas mal. A la fois classe et décontracté... Enfin, c'est ce que je pensais, et c'était le plus important.

Je retournai dans mon salon pour l'attendre. Ce ne serait pas long de toute façon, je connaissais à peu près le temps qu'il lui fallait pour arriver ici. Je connaissais d'ailleurs le temps pour venir de son dortoir à ici et le temps pour venir de sa salle de sport à ici, puisque c'était les deux seuls endroits où elle était 90% du temps. Je connaissais son planning par cœur, et elle était chez elle à l'heure là, avec absolument rien de prévu. Elle ne tarderait pas à arriver, ce n'était plus qu'une question de minutes...

… Une question de longues... très longues minutes.

Les secondes devinrent des minutes, puis les minutes des heures... et ma frustration grandit au même rythme que ma colère. Je l'attendais, et chaque minute de plus passée à l'attendre faisait grandir en moi une rage féroce. Cette petite pute était en train de se foutre de ma gueule ? Comment une pétasse comme elle pouvait se permettre de foutre en l'air ma journée parfaite ? Calme et tranquillité s'étaient transformés en nervosité et frustration, et je la détestais un peu plus à chaque seconde qui défilait sur la grosse horloge de mon salon, une horloge que je fixais, comptant les secondes qu'elle me faisait perdre... Oh, et l'alcool n'aidait pas, parce qu'il fallait bien que je m'occupe et que la boisson me tenait mieux compagnie que cette traînée.

Pas un message, pas une réponse, et elle se permettait de me faire traîner de la sorte ? Est-ce qu'elle avait oublié que sa seule chance de réussir un jour se situait au bout de ma queue ? Elle aimait toujours se la jouer rebelle, mais elle ne se permettait jamais de me snober comme ça. Parce qu'elle savait très bien ce qui l'attendait si elle osait me défier. Et où qu'elle soit en ce moment, j’espérais qu'elle pleurait déjà en songeant à ce que j'allais lui mettre quand je lui mettrais la main dessus.

Son putain de patron ne serait pas épargné non plus. Si je lui donnais autant d'argent, c'était pour avoir le privilège de faire venir cette chienne à moi dès que mes couilles le voulaient, alors si je payais tout ça pour que cette pute ne se pointe même pas quand je l'appelais, il allait falloir que je lui fasse comprendre à elle que ce n'était pas négociable, et à ce crétin de patron qu'il fallait qu'il l'éduque un peu mieux.

Il était déjà tard, et toujours aucune Mi Hee à l'horizon. Je me saisis de mon téléphone avec fureur, me mettant à tourner en rond dans la pièce comme un lion en cage. Je pianotai alors une série de messages à destination du PDG de cette petite agence de merde, écrivant : « J'ai appelé cette salope il y a des heures, où est-ce qu'elle est putain ? Si tu la dresses pas un peu mieux, tu peux dire au revoir à ton argent, je paye pour son cul, pas pour tes beaux yeux. »

Cinq minutes après, il répondait déjà, preuve qu'il était un peu plus réceptif que cette pute. Il avait l'air affolé, et je le comprenais, le seul argent qu'il faisait rentrer était le mien, alors il avait de quoi flipper en voyant l'investissement être proche de foutre le camp. Il s'excusait pour l'attitude de sa salope, promettait que ça ne se reproduirait pas et qu'il la punirait en conséquence pour qu'elle retienne la leçon.

Je m'en battais les couilles de tout ce qu'il pouvait me raconter. Il aurait pu me révéler le secret de l'immortalité que ça aurait rien changé. Sa vie à lui, je m'en tamponnais, je voulais juste que l'autre chaudasse ramène son cul illico et que je puisse enfin m'occuper personnellement de son cas.

~ Dzzzttttt ~

L'interphone se mit à sonner. Il était temps. Il était plus que temps même. Je m'approchai de l'interphone et appuyai sur le bouton pour déverrouiller la porte du hall sans même lui adresser le moindre mot. Je savais que c'était elle. On ne vivait pas dans un quartier paumé, et il n'y avait jamais de débile en bas de l'immeuble qui sonnait aux portes. Les gens qui sonnaient chez moi le faisaient pour une bonne raison. D'ailleurs, à part cette pute de Mi Hee, personne ne le faisait. Elle était mon invitée officielle. Alors je préférais ne rien dire et la laisser monter comme ça. Elle devait avoir peur de ce qui l'attendait là. Elle avait raison.

Quelques instants plus tard, elle sonna à ma porte, et j'ouvris sans prendre le temps de réfléchir. Elle affichait un petit sourire un peu timide, tandis que je m'empêchai d'afficher la moindre émotion. Rester neutre, bien qu'un poil sombre.

Elle avait l'air... Elle était comme je voulais qu'elle soit... parfaite. Si elle était arrivée dans les temps, ça aurait contribué à cette journée parfaite. Parfaitement maquillée, parfaitement sexy avec les cheveux en bataille et dans cette petite robe que je lui avais offert, parfaitement parfaite. Sauf qu'elle était beaucoup trop en retard, que la perfection de cette journée avait déjà été gâchée, et que j'avais juste envie de lui cracher au visage et d'enchaîner avec une claque sur sa joue. Ça me démangeait déjà la main.

« Bonsoir M.Nam, je suis sincèrement désolée pour mon retard. J’espère que vous n’êtes tout de même pas trop contrarié et que malgré tout, nous passerons une soirée agréable. » Se permit-elle de prononcer.

Elle espérait que je ne sois pas trop contrarié... ? Elle se foutait de ma gueule en plus ?! Elle m'avait fait attendre des heures, et elle espérait que... non mais on était en plein délire là... Si elle espérait passer une soirée agréable, elle avait sonné à la mauvaise porte, parce que je n'avais pas l'intention de me montrer gentil ce soir.

Sans un mot, je m'écartai de la porte pour lui permettre d'entrer dans l'appartement, ce qu'elle fit rapidement, malgré que je ne la sente pas très en confiance. Je verrouillai la porte derrière elle tout en tournant la tête pour regarder son cul alors qu'elle pénétrait dans l'appartement. Quand je pense que j'avais menacé le PDG d'arrêter tout... Comme toujours, quand son cul était devant moi, je réalisais à quel point je n'étais pas capable de mettre un terme à tout ça.

Je revins ensuite jusqu'à elle, m'arrêtant un instant derrière cette pute pour lui donner une claque sur les fesses avant de venir me placer devant elle. Toujours sans un mot, je pris le temps de la regarder de haut en bas, puis de bas en haut. Comment résister à ce corps... ?
Je plongeai ensuite un regard dur dans le sien, tentant de ne pas me laisser déconcentrer par le fait qu'elle... putain elle était belle cette salope.

« - Une soirée agréable ? » Lâchai-je avec un rire nerveux, avant de faire claquer ma main sur sa joue.

Elle avait le cran de parler de soirée agréable alors qu'elle venait de foutre ma journée en l'air ? Rien ne l'arrêtait elle...

J'attrapai ensuite sèchement son menton pour relever son visage et le rapprocher du mien. Elle était encore plus belle quand elle était bafouée comme ça. Et putain, qu'est-ce que ça donnait envie de lui faire mal... A croire qu'elle le cherchait.

« - Heureusement que t'as besoin de ta jolie petite gueule pour ta carrière de merde, parce que je serais moins tendre sinon. » Crachai-je à son visage avec l'air mauvais, me retenant justement de réellement lui cracher au visage.

Je la repoussai alors en arrière un peu brutalement afin d'essayer de reprendre mes esprits. Oui, j'avais envie de la défoncer, mais ça ne mènerait nulle part. Je tiens à rappeler qu'elle existait globalement pour satisfaire les queues qui l'entouraient, donc autant mettre son fameux talent à profit plutôt que de lui taper bêtement dessus.

Je me détournai d'elle et allai prendre une grosse gorgée de whisky directement à la bouteille. Oui, c'était un sacrilège, je sais, mais je n'avais plus vraiment les idées claires à ce moment précis. Et en plus, l'alcool guérit toutes les blessures, ou une connerie du genre, je me rappelais plus de l'expression, mais l'alcool avait des bienfaits, tout le monde le savait.

Je me laissai ensuite tomber sur l'un des fauteuils du salon, avant de poser de nouveau mon regard sur ce joli corps dont je profiterais bien assez tôt.

« - Allez, tu m'as assez fait attendre. Viens t'asseoir salope. » Lançai-je tout en tapant sur ma cuisse pour bien lui faire comprendre que je voulais qu'elle vienne sur mes genoux.

On avait bien rigolé, la vie était amusante et tout ça, mais au final, je n'étais qu'un connard qui payait pour la niquer, et elle n'était qu'une salope qui vendait son cul au plus offrant, donc autant arrêter de tourner autour du pot et passer aux choses sérieuses. J'avais perdu assez de temps avec ses conneries, alors qu'on en finisse.

AVENGEDINCHAINS
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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyDim 23 Sep - 1:41

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Il s’écarta et me laissai rentrer dans son appartement. J’avais peur et je pense que n’importe qui aurait pu lire ce sentiment sur mon visage. J’en avais connu des situations avec lui, des bonnes, comme des mauvaises… Bien que ces derniers mois, c’était plutôt des mauvaises à vrai dire. Mais, je le connaissais bien, et je savais que ce retard ne lui plairait pas. Bien qu’il se montrât plutôt neutre, je pouvais sentir la rage au fond de lui et je m’imaginais déjà le pire.

Je m’avançai lentement dans son immense salon. C’était dommage qu’un si bel endroit soit la demeure d’un démon comme lui. J’en avais passé du temps dans cet endroit, un peu trop même… Je me souviens quand il m’avait emmené chez lui pour la première fois, on était repassés chez lui parce qu’il avait oublié son portefeuille cet idiot et on s’était embrassés là, devant cette immense baie vitrée. A cette époque, il était comme un rayon de soleil dans ma vie au milieu de tous ces rapaces qui dévoraient ma chair chaque nuit. Il m’aimait pour qui j’étais et non ce que j’étais. Il était un homme exceptionnel que j’aimais sincèrement. Maintenant, il était devenu comme eux… Un pervers violent et vulgaire qui me considérait comme sa chose.

Il me foutu une claque aux fesses avant de se replacer devant moi, ce qui me coupa de mes pensées. Je n’osais même pas le regarder dans les yeux. Je me sentais déjà assez mal comme ça, il fallait en plus qu’il commence à m’humilier. Il me reluquait d’une façon dégoûtante, comme à chaque fois. J’avais l’impression d’être une de ces putes qu’on peut mater dans des vitrines dans ces quartiers louches… Bien que j’eus envie de fuir, je finis tout de même par tomber sur son regard noir.

« - Une soirée agréable ? » me rit-il à la gueule en me foutant qui plus est une claque.

Ma joue chauffa et je me frottai pour atténuer la douleur. Quel connard, putain. Quel enfoiré. Je soupirai tout en essayant de retenir mes larmes. La sympathie c’était trop demander pour cet homme, à quoi je m’attendais au juste ? Je savais que cette bataille était perdue d’avance et que j’aurais eu beau sortir toutes les excuses possibles en ce monde, il s’en serait branlé et m’aurait demandé de la fermer. Alors je préférais simplement me taire et le laisser faire son cirque, si ça pouvait l’aider à se sentir plus viril ou éviter que je m’en reprenne une…

Il se rapprocha et m’attrapa le menton. Je me suis mise à fermer fortement les yeux pour éviter son regard qui me mettait mal à l’aise.

« - Heureusement que t'as besoin de ta jolie petite gueule pour ta carrière de merde, parce que je serais moins tendre sinon. » Dit-il d’un ton sec.

Ma petite carrière de merde… ? C’est vrai qu’il s’en foutait de tout ça. Pour lui, je n’étais qu’une simple pute qui suçait pour tenter de briller… Comme tous les autres, il s’en foutait de mes putains d’efforts que j’essayais de faire pour m’en sortir de cette jungle. Comme tous les autres, il jouait aux égoïstes et était finalement bien content que je sois une petite gamine rêveuse prête à tout pour réussir, quitte à vendre mon âme à la plus grosse moisissure de cette terre, alias lui.
Et à quoi bon me sauver le visage, si c’était pour me détruire le reste du corps… ? A plusieurs reprises, à cause de ses conneries, je n’étais même pas dans la capacité de faire mes entrainements correctement. Mais ça, ça… il s’en foutait complètement. Lui du moment où je me pointais pour lui offrir mon cul, il s’en foutait si le lendemain je pouvais marcher ou pas. Il ne se rendait même pas compte dans quel état il me mettait. Non, parce qu’il ne pensait qu’à sa petite gueule et que à part lui, nous autres, on était que des petites merdes à ses yeux.

Tout en me repoussant, il s’en alla boire à sa bouteille. On aurait dit un vrai alcoolique… Vous me direz, c’en était un. Surtout que c’était déjà un démon sans alcool dans le sang, alors je ne vous raconte pas avec. Je me dirigeai alors vers la table à manger qui se dressait au milieu de la pièce afin d’y poser mon sac à main.

« - Allez, tu m'as assez fait attendre. Viens t'asseoir salope. » lança-t-il.

Je me retournai alors face à lui et il me fit signe de venir m’asseoir sur lui. Il voulait jouer au tendre maintenant ? Quoi, il voulait un câlin ? Je ne savais pas qu’il était en manque d’affection. De base, il était plutôt brute féroce qui me serrait sans même que j’ai le temps de respirer. Et avec mon retard, j’étais persuadée que ça allait finir comme ça.

Très bien, il voulait patienter un peu plus alors ? … Tant mieux pour moi après tout.  Je commençai lentement à me rapprocher de lui, tout en passant doucement la main dans mes cheveux.

« - Vous n’avez pas peur que je vous casse les os de la cuisse ? » disais-je en ricanant.

J’aimais faire la potiche avec lui, ça me permettait de me sentir plus à l’aise et je savais qu’il trouvait ça absurde, mais qu’au final ça ne lui déplaisait pas. Bien que ce soit un gros connard, il n’était pas non plus intouchable.

Je fis glisser mes mains sur mes courbes, tout en me déhanchant devant lui. Rendue à seulement quelques pas de lui, je baissai légèrement les bretelles de ma robe en me penchant vers lui pour lui laisser apercevoir une partie de ma poitrine. Je n’avais pas l’habitude de jouer à la femme fatale excepté lorsque j’étais sur scène, à vrai dire, je n’avais jamais réellement eu le temps avec lui. Étrangement, ce soir-là, je voulais qu’il se détende… qu’il arrête de cracher un peu son venin… Peut-être parce que j’en avais marre de recevoir des coups dans la gueule… Ou que… je voulais… réellement passer une bonne soirée ?

« - Je vous ai rapporté un cadeau. Je l’ai pris en pensant à vous cette après-midi. J’ai pensé que ça pourrait vous faire plaisir après une journée difficile… Mais je suppose que ce n’est pas trop le moment de vous l’offrir… » annonçai-je tout en m’installant à genoux entre ses jambes.

Mes mains caressèrent alors son corps. Je me demandais si les moments de tendresse que nous passions avant ensemble lui manquaient. Moi en tout cas, oui. Ça me manquait, énormément même. Après tout, j’étais amoureuse. Bien qu’il se soit transformé du jour au lendemain en pire crevard de la terre, j’essayais souvent de me persuader qu’au fond de lui, il lui restait un brin d’amour pour moi. Même si j’en doutais, vu le traitement auquel j’avais le droit tous les soirs.

Je me relevai et m’assis enfin sur lui. J’enroulai mes bras autour de son cou tout en continuant de le caresser et je finis par lui embrasser l’oreille délicatement. Je le sentais encore énervé. Sa respiration était forte et malgré toutes mes attentions, son expression restait figée.

« - M. Le Président m’a dit ce matin qu’au vu de vos plaintes envers moi, il pourrait vous présenter les autres filles, si je ne vous satisfais pas… Elles sont jolies et beaucoup plus obéissantes je suppose… » lui chuchotai-je.

Est-ce que je voulais réellement qu’il me laisse de côté pour en prendre une autre ?... Certainement pas, mais bon, si ça pouvait m’éviter de mourir à cause d’un coup parti un peu trop fort, ce serait bien aussi.

« - Mais, j’en suis sûre que je vous manquerais quand même un peu au fond. » lançai-je en riant.


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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyLun 24 Sep - 0:25

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Elle m'avait assez gâché la soirée comme ça, il était temps que je puisse relâcher toute la pression qu'elle avait fait monter en moi ces dernières heures.

Je ne voulais pas perdre encore 300 ans à tourner autour du pot alors que nous savions très bien tous les deux comment la soirée finirait. C'était toujours pareil de toute manière, elle tentait plus ou moins de se débattre pendant une période plus ou moins longue, et après un temps, elle passait à la caisse et je lui faisais payer le prix fort. C'était comme ça, je n'arrivais pas à m'en empêcher. Et puis elle savait ce à quoi elle était bonne hein, inutile de lutter bêtement.

Elle se décida enfin à se rapprocher de moi, passant lentement la main dans ses cheveux. Je me raidis un peu plus sur mon siège sans l'afficher, alors qu'un frisson me parcourait. Elle était déjà belle, mais je n'avais pas besoin de grand-chose pour la trouver irrésistible. Un regard, un geste de la main, il m'en fallait peu pour être frappé par la perfection qu'elle représentait. Elle n'était pas encore arrivée jusqu'à moi, mais j'étais déjà envoûté par sa beauté. Bientôt, elle serait réellement à moi. Encore une fois.

« - Vous n’avez pas peur que je vous casse les os de la cuisse ? » Lâcha-t-elle, l'air stupide.

C'est sûr que ça faisait toujours peur de voir son gros cul se poser sur soi, mais elle était beaucoup plus légère que son cul le laissait penser.

Enfin bref, elle jouait visiblement l'écervelée, parce que non, elle n'était pas aussi bête qu'elle en avait l'air. Par contre, j'adorais quand elle faisait semblant d'être une pute sans cervelle. Chacun son kif dans la vie hein, mais moi, les filles bêtes comme des pierres, ça m'excitait. Et pour en avoir parlé avec suffisamment de gens auparavant, je pouvais vous dire que tous les hommes étaient unanimes sur le fait que Mi Hee avait sérieusement la tête typique de l'écervelée. Non mais sérieusement, vous l'aviez regardée ? Fallait reconnaître qu'elle avait pas l'air très futée, et ça jouait énormément sur son sex-appeal.

Elle commença à se déhancher devant moi tout en faisant glisser les mains le long de son corps, m'arrachant sauvagement à mes réflexions avec ses mouvements de hanche. Je la déshabillai du regard pendant quelques instants, salivant déjà intérieurement en imaginant le bonheur que ça allait être de l'agripper par les hanches pour la tirer tout à l'heure.

Acceptant visiblement enfin son rôle de vide-couilles, elle commença à baisser ses bretelles et à se pencher, me laissant plonger les yeux dans son décolleté. C'était tentant et frustrant à la fois, mais qu'est-ce que j'aimais la voir faire son allumeuse... Son corps était parfait, et même si j'avais déjà pu la voir nue à de nombreuses reprises, l'excitation de ce genre de moment était sans égale. J'avais envie de lui arracher la robe sauvagement, mais m'empêcher de le faire était – paradoxalement – quelque-chose de particulièrement savoureux.

« - Je vous ai rapporté un cadeau. Je l’ai pris en pensant à vous cette après-midi. J’ai pensé que ça pourrait vous faire plaisir après une journée difficile… Mais je suppose que ce n’est pas trop le moment de vous l’offrir… » Lâcha-t-elle avant de finalement venir s'installer entre mes genoux.


Un cadeau ? Elle m'avait rapporté... un cadeau ? C'était... étrange... Est-ce qu'elle croyait avoir rendez-vous avec son petit copain du lycée ? Je ne la faisais pas venir pour avoir un cadeau et je me fichais bien des merdes qu'elle avait pu vouloir prendre pour moi, son cul était mon cadeau, un cadeau que je m'offrais moi-même avec ma carte de crédit, et le reste était sans importance.

Mais ! Oui, il y avait toujours un mais... Mais j'étais... curieux. Qu'est-ce que cette salope avait bien pu prendre comme cadeau pour moi ? La curiosité était un vilain défaut, et malheureusement pour moi, j'étais bourré de défaut, et celui-ci en faisait partie...

Elle se mit à me caresser quelques instants, sans que je ne comprenne vraiment ce qui se passait. C'était... à la fois agréable et énervant. Un peu comme si j'y aspirais mais que je n'en voulais quand même pas. C'était une sensation bizarre. Ça me... rappelait à une certaine époque de laquelle je n'avais pas envie de me souvenir.Par chance, ça ne dura qu'un instant et je n'eus pas à supporter ça plus longtemps. Ça valait mieux pour elle d'ailleurs, parce qu'elle aurait fini par s'en manger une avec ses caresses.

Elle vint enfin s'asseoir sur moi, me faisant frémir au contact de ses jambes sur moi. Et avant même que je puisse reprendre la main, elle se mit à m'embrasser l'oreille. Dieu que j'aimais quand elle assumait d'être une pute... Elle était tellement parfaite dans ce rôle, ça aurait été dommage qu'elle le refuse. En attendant, je me sentais faiblir à mesure que mon oreille subissait ses attaques.

« - M. Le Président m’a dit ce matin qu’au vu de vos plaintes envers moi, il pourrait vous présenter les autres filles, si je ne vous satisfais pas… Elles sont jolies et beaucoup plus obéissantes je suppose… » Me glissa-t-elle à l'oreille.



Il était sérieux ce connard ? Il croyait vraiment que j'allais m'intéresser aux autres immondices qu'il avait foutu dans le groupe de Mi Hee ?! Personne en voulait de ces monstres, c'était pas pour rien que j'avais du mettre le prix fort pour devenir le seul sponsor de cette chienne, alors que les autres avaient du jamais voir une queue de leur vie. Mi Hee était une perle cachée au milieu d'un groupe de moules, et est-ce que ça donnait envie à qui que ce soit une bande de vieilles moules avariées ? Non, ça vous faisait gerber, voilà ce que ça vous faisait faire.

Je ne voulais pas de l'une de ces horreurs, et je ne voulais pas non plus d'une fille obéissante. Soyons francs, j'adorais quand Mi Hee me résistait. C'était amusant, ça mettait un peu de piment, et plus elle me résistait, plus je mettais d'énergie à faire en sorte qu'elle reparte en boitant le lendemain matin. C'était un jeu particulièrement agréable à jouer. Et en plus de ça... les autres n'étaient pas Mi Hee. Je pouvais me taper des dizaines de filles en sortant ma carte bancaire, je n'avais pas besoin de son agence de merde. Mais c'était Mi Hee que je voulais... C'était elle dont j'avais besoin... Elle que je devais violenter pour me prouver que je n'étais pas amoureux d'elle, et que je ne l'avais jamais été.

« - Mais, j’en suis sûre que je vous manquerais quand même un peu au fond. » Reprit-elle par la suite avec un rire.

Le pire, c'est que c'était vrai. Elle... me manquerait le jour où elle ne ferait plus partie de ma vie. J'en viendrais à regretter sa présence, même si ça me faisait chier de l'accepter.

Malgré tout, elle se prenait pour qui là ? Elle essayait de me dire que j'allais finir avec une des autres merdeuses si je continuais de me plaindre, elle essayait de me faire dire qu'elle me manquerait si tout ça venait à se terminer... Oh oh, t'allais commencer par te calmer ma grosse, parce que ton cauchemar n'allait pas se terminer si facilement, et que tu me ferais pas non plus partir dans un élan de romantisme inespéré. Une nouvelle claque dans la gueule par contre, ça pouvait se négocier si tu continuais ton manège.

Je plongeai mon regard dans le sien avant d'attraper sa mâchoire et de la serrer avec ma main droite.

« - La seule chose qui me manquerait, c'est ta bouche à pipe autour de ma queue. » Lui crachai-je au visage avec un sourire mauvais, avant de lui maintenir la tête des deux mains pour l'embrasser.

Je la relâchai ensuite, lui rendant une relative liberté alors que je laissai échapper un éclat de rire.

Elle était à moi. On pouvait débattre de tout et de rien, on pouvait s'entendre ou ne pas s'entendre, on pouvais partager un moment merveilleux ou se battre comme des chiens, tout ceci n'était que parce que je l'autorisais, parce qu'une fois que je prenais les commandes, je lui faisais exactement tout ce que je voulais. Mon jouet, ma marionnette.

Je laissai mes mains parcourir son corps quelques secondes avant de resserrer ma main droite autour de sa gorge, ma main gauche continuant d'apprécier la douceur de sa cuisse.

« - Moi, le président m'a dit qu'il ferait le nécessaire pour que tu deviennes un vide-couilles plus obéissant. Parce que crois-moi, t'es pas prête d'arrêter cette carrière là. » Lâchai-je sans tact tout en affichant un sourire moqueur.

Quoi ? Elle voulait faire sa maligne, je la remettais à sa place. Son patron savait très bien qu'elle était la seule chose de valeur dans son agence moisie, et il s'était empressé de me dire qu'il lui apprendrait les bonnes manières. Il la niquait déjà assez, je suppose qu'il le ferait juste un peu plus sauvagement la prochaine fois et avec des consignes plus claires.

Je me levai d'un coup, l’attrapant de mes deux mains pour la soulever dans les airs. Je la passai par-dessous mon épaule, la tête en bas, la position parfaite pour ne voir que ses jambes – et accessoirement son cul. Et puisque c'était trop tentant maintenant, je pris la peine de lui donner une nouvelle claque au cul. Elle était tellement légère, c'était une plume, difficile à imaginer quand on voyait cette grande fille canon débarquer chez soi, mais elle était incroyablement légère.

« - C'est fou que tu sois aussi légère avec un cul aussi gros. » Lâchai-je en me déplaçant dans la pièce avec elle sur mon épaule.

C'est vrai qu'elle avait un gros cul. Vous auriez du voir les espèces de petites bestioles crevées qui étaient dans son groupe et qui remuaient leurs os et leurs fesses toutes flasques là... Franchement, c'était pas étonnant que la seule chose à attirer un tout petit peu l'attention dans ce groupe soit le cul de Mi Hee.

Je finis par la lancer sur le canapé, avant de directement commencer à ouvrir la braguette de mon pantalon. Assez traîné et assez discuté, place à la pratique.

Enfin sauf que...

« - Bon, dis-moi c'est quoi ton cadeau, et je ferai peut-être en sorte que tu sois capable de marcher demain. » Lançai-je finalement avec un soupir, les mains toujours sur le pantalon.

Au moins, je lui offrais un choix. Surtout que peu importe le cadeau, je pouvais quand même l déboîter malgré tout, je m'étais engagé à rien hein.

Mais ouais... la curiosité est un vilain défaut, je sais, fermez votre gueule.

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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyMar 25 Sep - 2:04

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls



La soirée commençait plutôt bien, du moins, on va dire que j’avais connu pire comme début de soirée. Il avait certes l’air d’un connard, mais bon, ça c’était comme d’habitude… Mais j’avais cette étrange impression qu’il était de bonne humeur. Enfin, souvent je m’étais fait ce genre de réflexion et la plupart du temps ça a tout de même fini par partir en steak.

D’ailleurs, il m’avait fallu très peu de temps avant que je me rende compte que je m’étais une nouvelle fois trompée sur son compte lorsqu’il m’attrapa la mâchoire violemment à nouveau… comme quoi je ne le connaissais pas si bien que ça finalement… Ou alors que j’étais juste vraiment nulle pour déduire l’humeur de quelqu’un.

« - La seule chose qui me manquerait, c'est ta bouche à pipe autour de ma queue. » Me lâcha-t-il avec un sourire vicieux.

Toujours aussi… élégant… mais bon c’était sa signature. Le pire dans tout ça, c’était que j’aurais pu essayer d’apprécier ça, s’il n’avait pas la fâcheuse manie de vouloir m’étouffer, donc me tuer en l’occurrence, avec son braquemart. Bien que je n’aie jamais été à l’aise avec les actes dits sexuels en général… Dae Ho, bien que j’espérais l’inverse à une certaine époque, avait réussi l’exploit de me faire encore plus détester ça. Rien de bien surprenant toutefois….

Il m’embrassa alors fougueusement. Honnêtement, J’avais l’impression qu’il allait m’arracher la tête… mais ce fut tellement irrésistible… Je tombais toujours pour ses baisers. A contrario du sexe, il était extrêmement doué pour ça. Et franchement, les gens qui disent que les hommes qui embrassent bien sont doués au lit sont de sacrés petits menteurs. Parce que clairement, ses baisers étaient incomparables avec sa queue… Sacrilège à ceux qui osaient faire une telle chose.

Ses mains chaudes se baladaient sur mon corps, j’en avais des frissons. Mais cela ne dura pas longtemps avant qu’il ne refasse son sauvage en attrapant ma gorge brusquement. Ma respiration se coupa subitement de peur.

« - Moi, le président m'a dit qu'il ferait le nécessaire pour que tu deviennes un vide-couilles plus obéissant. Parce que crois-moi, t'es pas prête d'arrêter cette carrière-là. » Disait-il d’un air moqueur.

De quelle carrière il parlait là ? Parce que le jour où je deviendrais célèbre, il pouvait être sûr que je ferais définitivement une croix sur lui et que jamais je le reverrais. D’ailleurs, il pouvait se foutre de ma gueule autant qu’il le voulait, mais en tout cas, moi, je ferais tout ce qui est en mon possible pour revenir à une vie normale quand j’aurais réussi à obtenir un minimum de succès.

Puis bon… Le Président, il allait faire quoi ? Me foutre un coup de règle sur l’arrière train ? Il le faisait tous les jours… Puis bon, après tout, ça lui donnerait une nouvelle excuse pour me forcer à coucher avec lui. Ça ne changerait pas trop de d’habitude…

Après tout, je relativisais… Certes j’avais l’impression d’être la pire des putes en sa compagnie, mais il fallait que je l’admette… ma situation actuelle était beaucoup plus « vivable » qu’à une certaine période, où on me forçait à faire plaisir à une brochette de vingt vieux vicelards en même temps… Clairement, ça ne me manquait pas et me faire étrangler était clairement un geste affectueux comparé à… bref… passons.

D’un coup, sans même que je ne comprenne quelque chose, je me retrouvai sur son épaule, la tête en bas avec en bonus une nouvelle claque sur les fesses… Je soupirai… et après on me demandait pourquoi je n’aimais pas me mettre en maillot de bain. Avec tous les coups qu’il me mettait, je finissais avec d’énormes hématomes. Va expliquer ça aux gens autour de toi…

« - C'est fou que tu sois aussi légère avec un cul aussi gros. » déclara le gros beauf fier qu’il était.

Mon cul, ou un de ses sujets de conversation favoris… avec moi bien-sûr, parce que si quelqu’un d’autre osait lui parler de ça, je crois que cette personne pouvait dire adieu à ses dents. Il adorait me rappeler que j’avais un gros postérieur et que s’il aimait bien passer du temps avec moi, c’était surtout grâce à lui. Je me demandais comment il réagirait s’il voyait Nicki Minaj en face de lui… En fait, je ne préférais même pas m’imaginer quoique ce soit.

Il me lança alors sur le canapé, décidé à se jeter sur moi et à passer à l’action… Il avait tenu dix minutes, un exploit, avant de redevenir l’être habituel qu’il était, c’est-à-dire une espèce de bête sauvage en chaleur. Qu’est-ce que j’espérais de lui après tout…

« - Bon, dis-moi c'est quoi ton cadeau, et je ferai peut-être en sorte que tu sois capable de marcher demain. » Lança-t-il avec un soupir.

Pardon… ?

Je n’en croyais pas mes yeux. Lui ? Lui qui s’intéressait à autre chose venant de ma part qui n’était pas mes fesses ? La technique du cadeau pourrait finalement marcher avec lui. Mon visage afficha la stupeur, puis un léger sourire malicieux se dessina sur mes lèvres.

Après tout, c’est vrai que c’était plutôt surprenant un cadeau de ma part. Je n’avais jamais d’argent… en même temps quand ton salaire n’était que de 30 000 wons par mois, ça partait relativement vite, et dans des conneries qui plus est.

Mais c’est vrai, ce jour-là, alors que je me promenais dans les rues avec Seoyul, j’avais pensé à lui et je lui avais acheté un présent avec mes maigres économies. Je ne cherchais même pas à faire la fayotte ou autre, non. Je voulais vraiment lui faire plaisir pour une raison totalement obscure que moi-même je ne comprenais pas.

« - Vous faites le curieux maintenant ? C’est mignon. » Demandai-je avec un petit sourire au coin des lèvres.

Je me levai en direction de la table où se trouvait mon sac à main et alors que je passais à côté de lui, je lui donnai une caresse tout le long de son torse.

« - Je sais que ça vous plaira, sinon faites au moins semblant d’être content. J’y ai mis toutes mes économies. » Disais-je en faisant la moue.

Je n’étais peut-être pas douée en tout, mais je savais m’intéresser un minimum aux gens pour savoir comment leur faire plaisir et j’avais suffisamment passé de temps avec lui pour connaître ses goûts… bien qu’ils étaient relativement de luxe… Pour le plus grand malheur de mes trois sous.

Je fouillai alors mon sac et sortis le paquet soigneusement emballé. On pouvait très facilement lire la marque dessus, qui n’était autre que ‘Godiva’, son chocolatier préféré. Oui, j’avais foutu mes quelques wons dans un coffret rempli de crottes en chocolat pour un mec qui prenait mon cul comme un punchingball… est-ce que j’étais bête ? Sans aucun doute.

« - Ta-dam ! Je sais que vous n’en avez pas eu depuis longtemps vu qu’il ne faisait plus vos préférés pendant un certain temps, mais je les ai vu dans une de leur boutique alors je les ai pris pour vous de peur qu’il n’y en ait plus. » Lançai-je tout en tendant la boite vers lui.

Je ne savais pas comment il allait réagir, en réalité, j’avais même peur malgré que j’eusse l’air de faire la maligne. Ce genre de gestes entre lui et moi n’étaient pas communs, alors ses réactions étaient toujours un peu une surprise.

De toute façon, peu importe comment se passaient les débuts de soirée, ils finissaient tous pareils…


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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyMar 25 Sep - 17:18

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Oui, j'étais un curieux de merde, vous êtes contents de l'entendre ?

Chacun ses défauts hein, et vu que j'en avais un bon paquet, je n'avais pas spécialement de mal à reconnaître celui-là, puisque c'était sans doute l'un des moins pires que je possédais. J'étais curieux, et je ne pouvais pas fermer les yeux sur un mystère, surtout quand il était question de cadeau pour moi. Parce que oui, en plus, j'avais un ego surdimensionné qui aimait beaucoup être flatté.

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, et je sus immédiatement que j'avais perdu. C'était exactement la réaction que je voulais éviter, parce que le but n'était pas de l'amuser ce soir, mais bien de lui rappeler qu'il allait falloir qu'elle se montre un peu plus obéissante et nettement plus réactive quand je claquais des doigts pour la faire venir. Oui, c'était ça le plan, pas de la faire se marrer et de passer pour un gamin qui ne sait pas résister à un vulgaire cadeau. Mais faut croire que j'étais un éternel gamin dans le fond.

« - Vous faites le curieux maintenant ? C’est mignon. » Lâcha-t-elle avec un petit sourire aux lèvres.

Je sentais bien qu'elle appréciait la situation, et je me maudissais de ne pas simplement lui coller une baffe pour faire disparaître ce sourire de son visage.

Elle me qualifiait de mignon, et si ça m'amusa un instant, ça me donna surtout envie de lui faire regretter cette expression. Que cette poufiasse amène son cadeau et qu'on en finisse, comme ça je pourrais lui faire oublier vite fait le truc mignon qu'elle avait cru voir en moi.

Mi Hee se leva du canapé, avant de passer à côté de moi tout en faisant glisser sa main le long de mon torse... Dieu que j'aimais ça. Des tas de femmes m'avaient touché, même si c'était généralement pour se débattre, mais jamais de la même manière qu'elle. Elle arrivait – paradoxalement – à m'offrir une douceur que je lui refusais systématiquement, et elle gardait cette étrange tendresse dans le toucher à mon égard alors que je passais le plus clair de mon temps à la prendre de toutes les façons les plus sales possibles. C'était... j'aurais préféré que cette connasse ne fasse jamais ça.

« - Je sais que ça vous plaira, sinon faites au moins semblant d’être content. J’y ai mis toutes mes économies. » Lâcha-t-elle avec une petite moue... que j'aurais pu trouvé mignonne, mais que je vais décrire de pute.

Toutes ses économies ? Avec les quatre wons que son patron lui mettait dans la poche tous les 36 du mois, ça devait pas voler haut. Alors sérieusement, un cadeau cheap, pour moi ? Est-ce qu'elle avait vraiment cru que m'acheter une babiole sur le marché allait m'adoucir ? Elle était vraiment encore plus conne que je le pensais en fait.

De ce que j'avais cru comprendre, le patron donnait moins d'argent à Mi Hee qu'aux autres parce qu'elle participait à moins de cours qu'elles, ce qui était seulement de sa faute à lui, et qu'elle pouvait se faire offrir des trucs par son sponsor, c'est à dire moi. Est-ce que je comprenais cette logique ? Pas vraiment, et je ne l'expliquais que par le fait que le mec avait sans doute le pénis qui s'excitait à chaque fois qu'il rabaissait injustement Mi Hee. Je pouvais le comprendre hein, avoir le pouvoir sur quelqu'un... sur elle en particulier, c'était très jouissif. Donc bon, si ça le faisait bander de donner que trois sous à cette pute tous les 6 mois, c'était son choix, et j'allais pas remettre sa méthode en cause. Son agence, son idol, sa façon de faire. Du temps qu'il me la donnait quand je la demandais, tout était bon pour moi.

Elle fouilla quelques instants dans son sac à main avant de revenir vers moi avec... une boîte de chocolat à la main.


Je... Okay, elle n'était peut-être pas aussi bête qu'elle en avait l'air. Enfin si, elle était stupide de m'offrir un truc, mais elle avait le sens de l'observation. Elle n'était pas totalement idiote, malgré qu'elle en ait l'air.

C'était... … Ouais bref, c'était une boîte de chocolat, on allait pas en faire des tonnes non plus, j'aimais le chocolat, oui, j'adorais ça même, mais fallait pas overhyper le geste non plus. Une conne qui m'offre des chocolats, il allait en falloir plus pour m'émouvoir.

« - Ta-dam ! Je sais que vous n’en avez pas eu depuis longtemps vu qu’il ne faisait plus vos préférés pendant un certain temps, mais je les ai vu dans une de leur boutique alors je les ai pris pour vous de peur qu’il n’y en ait plus. » Lança-t-elle en tendant presque timidement la boîte vers moi.

Okay, elle était... vraiment plus observatrice qu'il n'y paraissait. C'était limite touchant. Elle... me faisait chier, et me rappelait étrangement la Mi Hee que j'avais connu avant de savoir qui elle était vraiment. Elle... me cassait les couilles, et je n'avais pas envie de la voir comme ça. Je n'en avais plus envie. Elle n'était pas cette fille adorable qui faisait des cadeaux mignons et qui aimait passer du temps avec moi... Elle était la traînée qui donnait son cul à tous ceux qui avaient assez de fric pour se le payer.

Je... ne savais pas encore trop comment réagir, et je restai figé, le visage fermé, tout en observant la boîte qu'elle tenait dans la main. Est-ce que j'avais envie de prendre ce cadeau ? Oui. Est-ce que je sentais une petite faiblesse en moi et l'envie de m'adoucir ? Oui. Est-ce que je devais le faire et laisser retomber ma colère alors que je ne lui avais pas encore appris la moindre leçon ? Non.

Et puis elle se prenait pour quoi avec son cadeau à la con ? Elle croyait que j'étais son petit copain du lycée ? « Oh oppa, j'ai dépensé toutes mes économies pour te faire un cadeau, aime-moi ! » Elle était perchée cette salope. Me faire un cadeau à moi ? Elle croyait quoi au juste ? Que ça m'empêcherait de lui mettre la misère qu'elle méritait ? Elle se trompait. Cadeau ou pas, elle restait la même pute, et mes couilles étaient toujours aussi pleines, alors il faudrait plus que des chocolats pour que je l'épargne.

D'un geste brusque, j'envoyai valser la boîte qu'elle tenait dans ses mains, posant sur elle un regard sombre alors qu'un sourire mauvais étira mes lèvres.

« - Des chocolats ? Tu pensais vraiment qu'acheter des chocolats sauverait ton cul ? Putain t'es vraiment aussi conne que t'en as l'air. » Lâchai-je avec de laisser un éclat de rire m'échapper.

Je portai ma main à sa gorge une nouvelle fois, la serrant tout en approchant mon visage du sien.

« - Je t'appelle, et tu mets trois heures à te ramener parce que t'achètes des putains de chocolats ?! Tu te fous vraiment de ma gueule sale pute ! »  M'emportai-je, affichant toute ma furie dans le regard que je plantais droit dans ses yeux.

Je lui donnai cette fois une claque avec le revers de la main, et avant qu'elle ne puisse réellement retrouver ses esprits, je l'agrippai d'une main par les cheveux, lui plaquant le visage sur la table sans ménagement.

J'étais... furieux.
Et plus je l'engueulais, plus ma furie montait. Et plus je la frappais, plus ma furie montait. Et plus elle se montrait vulnérable, plus ma furie montait. Je n'avais plus les idées claires, et j'avais juste besoin de la punir, de lui rappeler qu'elle se devait de m'obéir, et qu'il y avait un prix à payer si jamais elle était assez conne pour me faire attendre. J'veux dire, le monde entier lui faisait pourtant bien comprendre qu'elle ne servait à rien à part à faire plaisir aux queues, alors pourquoi lutter ? Je me fichais d'elle, et je me fichais de son cadeau... Elle ne me touchait pas... Elle ne me touchait plus.

Je soulevai rapidement sa robe avec ma main libre, avant de me saisir de ma ceinture posée sur la table.

« - T'es à moi. Alors quand je te dis de venir me vider les couilles, je me fous que tu sois à la télé, à l'hôpital ou à l'enterrement de ton père, tu ramènes ton gros cul direct, et t'obéis jusqu'à ce que mes couilles soient vides. » Crachai-je sèchement tout en lui pressant encore un peu plus la tête contre la table.

Comment vouliez-vous faire passer votre message sans une punition appropriée ? Il fallait quand même lui faire passer l'envie de recommencer. C'était quand même pas ma faute si elle écoutait jamais rien ! Les enfants mal élevés, on les éduque, y'a rien de plus normal.

C'est donc toujours avec la même fureur que je fis claquer ma ceinture sur ses fesses à plusieurs reprises, m'arrêtant finalement lorsqu'une marque rouge nette commençait à s'y dessiner.

Je retrouvai alors légèrement mon calme et mes esprits, laissant tomber ma ceinture sur le sol et relâchant Mi Hee de mon emprise. Je m'éloignai d'elle pour retourner m'asseoir sur le fauteuil situé juste derrière, m'installant dans celui-ci sans afficher la moindre émotion.

« - T'as compris ? » Lâchai-je finalement, attendant de voir quelle serait sa réaction. Et putain, elle avait intérêt à réagir comme il fallait.

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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyMer 26 Sep - 0:14

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls



Comme prévu, il envoya valser la boite que je lui tendais. Je regardai les morceaux de chocolat tomber sur le sol et mon cœur me faisait mal… mal… comme si on venait d’y planter un poignard. J’étais… triste. C’était si dur que ça pour cet homme de se voir accepter un simple cadeau… ? Bien que j’étais en sa possession… il me faisait déjà assez de mal physiquement et moralement avec ses coups et ses mots crus… Alors pourquoi vouloir s’attaquer à la seule chose dont je détenais encore le contrôle, c’est-à-dire mon cœur ?

Il ne méritait pas mes attentions, ni ma tendresse, ni rien en fait… Mais… Je… j’étais incapable d’arrêter… j’étais incapable de faire semblant et de prétendre qu’il n’était rien pour moi… Je jouais à la fille forte qui n’avait pas peur de ses rages, mais en réalité, j’espérais qu’il redevienne celui que j’avais aimé, et le voir se noircir un peu plus chaque jour me chagrinait profondément.  

« - Des chocolats ? Tu pensais vraiment qu'acheter des chocolats sauverait ton cul ? Putain t'es vraiment aussi conne que t'en as l'air. » Lâcha-t-il avec un rire mesquin.

Non… J’étais peut-être conne d’avoir pensé que cette attention particulière à son égard aurait pu lui faire plaisir… mais jamais j’aurais fait ça pour échapper à mon sort… Après tout, j’étais obligée d’être là et je savais que j’y passerais, comme toujours. Je n’étais quand même pas idiote à ce point-là. Non, je voulais simplement lui faire comprendre que derrière la traînée qu’il voyait en moi, se trouvait toujours la Mi Hee qu’il avait connu… mais il semblait qu’il n’appréciait guère savoir ça.

Encore à cet instant, je ne comprenais pas pourquoi ou comment il était devenu un tel monstre… et je n’arrivais toujours pas à me faire à l’idée que le M.Nam que je connaissais était… lui… en fait, je le refusais. Ça devait être pour ça que j’arrivais à tenir, que malgré tout ce que j’avais subi, je revenais le voir à chaque fois qu’il me le demandait. Sans cet espoir, je ne ferais sans doute plus partie de ce monde.

Ma carrière était certes importante à mes yeux, mais lui, lui… il l’était plus encore. A l’époque où nous nous côtoyions, j’imaginais difficilement ma vie sans lui. Je voulais briller avec lui à mes côtés… et il était en quelque sorte ma lune qui brillait au milieu de la nuit très sombre qu’était ma vie. Qu’est-ce que je pouvais être naïve. Je m’en voulais... Je m’en voulais d’avoir pu un jour en tomber amoureuse… et de l’être… encore…

Il vint une nouvelle fois me prendre par la gorge. J’étais pétrifiée, mon corps tremblait et j’essayais de contenir mes larmes… c’était douloureux.

« - Je t'appelle, et tu mets trois heures à te ramener parce que t'achètes des putains de chocolats ?! Tu te fous vraiment de ma gueule sale pute ! »  Cria-t-il, furieux tout en me redonnant une gifle.

Il me plaqua alors violemment sur la table, sans même que j’eue le temps de réellement comprendre ses dires. Il se trouvait derrière moi et j’étais complètement impuissante. C’était… dur… et douloureux… Une première larme coula sur mon visage apeuré, ma bouche était sèche et mes lèvres tremblaient. J’avais l’air… misérable… et ça n’allait pas s’arranger au vu de la situation.

Lorsqu’il était furieux, je me laissais souvent faire, j’osais rarement me défendre de peur d’empirer la situation. Il était quelqu’un de violent… Mais quand il venait à être vraiment enragé, il connaissait rarement les limites.

Et alors que j’étais déjà bien misérable, il continua à m’humilier en me levant la robe, laissant apparaître mon sous-vêtement.

« - T'es à moi. Alors quand je te dis de venir me vider les couilles, je me fous que tu sois à la télé, à l'hôpital ou à l'enterrement de ton père, tu ramènes ton gros cul direct, et t'obéis jusqu'à ce que mes couilles soient vides. » Dit-il d’un ton sec tout en m’écrasant encore plus contre la table.

J’avais envie de crier, mais je savais que si je le faisais, c’était quelque chose de bien pire qui m’attendait… Alors comme d’habitude, je subissais ses colères en attendant que ça passe. Il prit alors sa ceinture et vint la claquer sur mes fesses à plusieurs reprises. Plus il frappait, plus mes larmes coulaient. J’étais paralysée et incapable de réagir. Dans ma tête, je le suppliais d’arrêter, mais aucun mot ne parvint à sortir de ma bouche. Mon corps tremblait tellement que je ne sentis la douleur d’aucun coup.

Ce n’était pas la première fois que je subissais ça, à vrai dire, c’était même fréquent… Entre lui, le président et d’autres… Un simple faux pas et les voilà à faire leurs énervés. Ils trouvaient toujours des excuses… je n’y échappais jamais… et c’était toujours aussi douloureux.

Il se retira et partit s’installer dans le fauteuil, me laissant enfin respirer. Je m’écroulai alors sur le sol, pleurant de plus belle. Je n’osais même pas le regarder… de peur qu’il se fiche encore de moi. Je n’aimais pas pleurer devant lui. Je n’aimais pas me montrer vulnérable face à ses actions… Mais il s’avérait que faire la forte était beaucoup plus difficile que je le pensais.

« - T'as compris ? » Demanda-t-il.

Un petit rire désespéré s’échappa de ma bouche. Si j’avais compris… ? Compris quoi au juste ? Qu’offrir un cadeau méritait un tel traitement ? Ou… qu’un simple retard autorisait à un homme deux fois plus âgé à frapper de la sorte une fille ? Quelle belle connerie… S’il pensait vraiment que c’était en me frappant que les choses rentreraient, c’était vraiment un connard. Surtout vu le nombre de fois où il avait essayé de « m’éduquer » à sa manière, il devrait savoir que ce n’était pas très efficace.

Je me relevai tout en essuyant mes larmes. Je remis convenablement ma robe qui était encore levée. Mon maquillage coulait sans doute. Pourquoi se faire chier à faire des efforts quand je savais pertinemment dans quel état j’allais finir.

« - En tout cas, j’ai compris que j’avais bien hâte qu’un connard mette plus de fric que vous pour mon cul. » Lâchai-je.

Oh que oui j’avais hâte, non pas pour me sauver de lui, mais pour lui faire regretter son attitude de merde. Il avait beau me prendre pour sa chienne, je savais très bien que ça le ferait chier de me perdre, même s’il n’osait pas l’avouer. On pouvait dire que me laisser des traces sur le corps pouvait être comparable aux chiens qui pissent pour marquer leur territoire.

Je me détournai de lui et me dirigeai vers la grande baie vitrée, admirant la ville de nuit. C’était tellement paisible. Les passants ressemblaient à des fourmis vu d’ici. Certains devaient même être en train d’admirer la splendeur de ces buildings de luxe en se disant qu’il n’y avait que des connards pompés de fric qui vivaient là-dedans… et ils n’avaient pas tort.

Je regardai mon reflet dans la vitre, bonjour le gâchis… ça ne servait vraiment à rien d’être arrivée en retard pour finir comme ça. Je me remis correctement les cheveux et repartis en direction de M.Nam. Je savais qu’il était encore énervé, il l’était tout le temps de toute façon. Il me fixait avec un regard sombre. Il devait sans doute réfléchir à la prochaine torture qu’il me ferait subir.

« - Vous essayez de trouver une nouvelle excuse puérile pour me défoncer ? » Disais-je avec un léger rire.

Oui. Je me foutais de sa gueule et oui, même après avoir reçu des coups sur le popotin. J’avais la fâcheuse tendance à vouloir le faire chier, quitte à ce que j’en chiale après. Les mots étaient mes seules armes face à lui et il fallait bien que j’en fasse usage pour lui faire comprendre que malgré tout ce qu’il pouvait me faire subir, c’était lui l’idiot.

Je m’assis finalement sur le canapé à côté de lui. Je pouvais observer son profil d’énervé. Malgré que ce soit un démon, il était beau… C’était vraiment dommage de gâcher un si beau physique comme le sien avec un caractère à chier. J’aurais pu l’observer des heures comme ça, mais je savais qu’il ne me laisserait jamais le faire.

« - Vous êtes beau ce soir, mais rien n’est plus beau que votre sourire, bien qu’il soit rare. » Me déclarai-je à lui.

J’adorais le complimenter, il ne savait jamais trop comment réagir… Même si la plupart du temps, il préférait juste me foutre une gifle, j’osais espérer tout de même que ça le touchait.


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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyMer 26 Sep - 17:35

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Est-ce que j'y avais été fort ? Peut-être. Est-ce que j'y avais été trop fort ? Non, clairement pas.
Non parce que si vous trouviez que j'avais été trop dur avec elle là, arrêtez tout de suite de lire tout ce que j'écris, parce que ce n'était rien par rapport à ce que je lui faisais subir d'habitude.

Parfois, il fallait juste lui donner une leçon... Enfin, il fallait souvent le faire, pour être précis. Et je ne passais jamais mon tour à ce niveau-là. Quand il fallait lui en mettre une et lui apprendre les bonnes manières, je répondais présent et je ne me défilais pas. Il fallait bien que quelqu'un se dévoue hein. Et aussi malsain que ce soit, j'adorais l'humilier, et j'aurais pu passer mes journées à ça. Si ça faisait de moi un monstre ? Sans doute. Mais quand je la dominais totalement, je me rendais compte que ça en valait la peine. Ce frisson n'avait rien de comparable.

Quoi ? Chacun son kif hein. Y'en a qui avaient besoin de se droguer pour ressentir ce genre de choses, et ces abrutis foutaient leur vie en danger juste pour ça. Moi j'avais trouvé une méthode pour ressentir ce fantastique frisson sans mettre ma vie en jeu, je méritais des félicitations plutôt que des regards accusateurs.

Effondrée sur le sol, elle laissa un rire lui échapper.

Ça la faisait rire en plus ? Je n'y avais vraiment pas été assez fort avec elle. Oui, quand vous frappiez quelqu'un, le but était généralement de les faire aller mal, pas le contraire. Mais elle rigolait. Un peu comme une folle, mais elle rigolait quand même. Elle se marrait, alors qu'elle était étalée sur le sol comme quelqu'un de profondément misérable. Cherchez l'erreur.

Elle se releva, essuya ses larmes, et tenta de se redonner un air convenable en tirant sur sa robe. Les cheveux complètement en vrac, la robe mal ajustée, le maquillage qui avait coulé... Le pire avec elle, c'était que plus elle était bafouée et misérable, et plus elle était belle. J'aurais dû la trouver pas terrible dans cet état, mais je la trouvais paradoxalement très belle. Elle était belle dans son malheur, et c'était sûrement la raison pour laquelle les gens aimaient tellement lui faire du mal.

« - En tout cas, j’ai compris que j’avais bien hâte qu’un connard mette plus de fric que vous pour mon cul. » Cracha-t-elle comme une espèce de sauvage sortie tout droit des entrailles de l'enfer.

Et elle était plus belle encore quand elle s'énervait. Certaines personnes n'étaient pas faites pour sourire et ne révélaient tout leur éclat que lorsqu'elles étaient tristes ou qu'elles faisaient la gueule. Malheureusement pour elle, c'était son cas. Mais ce n'était pas pour autant que j'avais envie de l'entendre gueuler comme une folle juste parce qu'elle n'était pas heureuse de sa vie actuelle.

Cette pute croyait vraiment que quelqu'un serait capable de donner plus d'argent que moi pour son cul ? Elle avait cru qu'elle allait attirer qui cette débile ? Le président ? Fallait se calmer salope, personne avait connaissance de ton existence, et il faudrait quelqu'un d'extrêmement riche et haut placé pour que je m'avoue vaincu.

Même si elle avait du mal à l'accepter certains jours, elle avait conscience elle aussi que son cul était ma propriété, et qu'il le resterait tant qu'elle ne parviendrait pas réellement à se faire un nom dans l'industrie. Et vu son agence et les moyens déployés pour son succès, il semblait clair qu'elle n'y arriverait jamais. Alors elle resterait certainement mon jouet jusqu'à ce que je décide d'arrêter de jouer, et ce n'était pas près d'arriver.

Cette simple idée me faisant enrager d'ailleurs. Quelqu'un d'autre payant plus cher pour avoir le privilège de jouer avec ma poupée ? Non. Personne n'était capable de le faire. J'étais à peu près sûr que beaucoup de sponsors payaient moins cher pour se taper des idols beaucoup plus connues qu'elle, alors qui irait s'emmerder à payer des sommes astronomiques pour une connasse complètement inconnue ? Personne. Il fallait avoir une certaine fascination pour elle pour en arriver là. Il fallait l'aimer pour ça, et même si je la détestais encore plus que je l'aimais, j'étais sans doute la seule personne au monde capable d'éprouver de l'amour pour elle.

Mi Hee se détourna finalement et alla se poster devant la baie vitrée, sans dire un mot. Mon regard ne la quitta pas un seul instant.

Elle était... beaucoup plus calme d'un coup, presque paisible. Totalement différente de la harpie qui venait de cracher son venin dans ma direction. A quoi pouvait-elle penser à cet instant ? Quelles pensées traversaient son esprit à ce moment précis ? Elle s'imaginait sûrement libre, dehors, loin des chaînes qui la liaient à moi dans cet appartement. C'était presque mignon. Même si les chaînes autour de son cou ne disparaissaient pas quand elle quittait ce lieu et qu'elle n'était jamais vraiment libre. Ici ou ailleurs, elle restait ma prisonnière, ma propriété que j'avais le droit d'invoquer d'un simple claquement de doigts.

Avant que je puisse m'impatienter de son éloignement, elle revint vers moi, le tout après avoir rapidement arrangé ses cheveux.

Enfin, elle s'intéressait à nouveau à moi. Oh, je serais rapidement allé lui rappeler à qui elle appartenait si elle s'était attardée devant la baie vitrée, mais par chance, elle avait encore assez de jugeote pour savoir qu'il ne fallait pas trop me faire attendre. Lui donner quelques coups avait peut-être porté ses fruits pour une fois... Ce serait bien une première.

« - Vous essayez de trouver une nouvelle excuse puérile pour me défoncer ? » Lâcha-t-elle avec un nouveau rire.

Non, ça n'avait visiblement pas porté beaucoup de fruits. Je m'étais bien trop avancé, et j'aurais du savoir à qui j'avais affaire.

Elle me cherchait, elle me testait, et... je ne comprenais pas pourquoi. Elle savait que je finissais toujours par la contraindre d'une manière ou d'une autre à me donner ce que je voulais d'elle, alors elle n'avait pas besoin de me pousser à bout. D'autant qu'il y avait des niveaux à ma fureur, et que je ne me comportais pas toujours comme le dernier des fils de pute avec elle, alors pourquoi me pousser comme ça ?

Elle voulait tant que ça se faire éclater le cul, la tête et le corps en entier ? Non parce que si tel était son but, c'était pas la peine de se battre avec moi, elle n'avait qu'à demander pour que je m’exécute. Et si jamais c'était pas son objectif, elle s'y prenait drôlement mal, parce que son attitude de merde me donnait juste envie de la tirer tout en l'éclatant contre cette baie vitrée qu'elle semblait tant aimer.

Mais elle me distrayait au moins, et c'était déjà ça. Une excuse puérile pour la défoncer... Elle était tellement bête et naïve... Je ne cherchais et n'avais besoin d'aucune excuse. Un café trop chaud, un regard de travers, ou simplement une envie soudaine, tout était prétexte à l'humilier. Alors je n'avais pas besoin de trouver une excuse. Si mon souhait était de lui écraser le visage avec le pied avant de la traîner jusqu'aux toilettes pour la baiser en lui maintenant la tête au fond des chiottes, je le faisais, sans même me soucier de trouver une raison de le faire. Parce que c'était à ça qu'elle servait, et que je n'avais même pas besoin de raison pour lui faire les choses les plus sales possibles. Je le faisais parce que je le pouvais, c'était aussi simple que ça.

Elle finit par s'asseoir à côté de moi, mais je restai stoïque, m'interdisant de la regardant et de lui donner de l'attention. Elle avait voulu m'ignorer et elle pensait avoir le droit de me parler comme elle le faisait ? Cette petite pute avait du cran... Mais non, ce n'était pas un compliment, et elle s'en rendrait vite compte.

« - Vous êtes beau ce soir, mais rien n’est plus beau que votre sourire, bien qu’il soit rare. » Se lança-t-elle dans une déclaration enflammée complètement hors de propos.


J'avais bien entendu là ? Elle s'était cru au coin du feu lors d'un rendez-vous romantique ou quoi ?! J'avais l'impression d'être en train d'halluciner tellement c'était inattendu. « Rien n'est plus beau que votre sourire » ? Elle se croyait dans un roman à l'eau de rose ?

Un rire nerveux m'échappa alors que je ne savais toujours pas comment réagir. Je... Je détestais quand elle faisait ça. Je la cognais, elle hurlait, je la re-cognais, elle hurlait, et ça continuait jusqu'à ce qu'elle finisse par accepter sa position d'infériorité et qu'elle se mette à pleurer au lieu de se débattre. C'était le scénario classique, et tout le monde savait comment se comporter quand on respectait nos rôles.

Là... là, elle essayait de s'insinuer en moi, et... je détestais ça. Je détestais qu'elle tente de... de faire ça. Elle n'en avait plus le droit, c'était trop tard maintenant. Et je n'avais plus envie de sourire de toute manière. Je n'avais jamais vraiment envie de sourire.

Après quelques instant, je tournai la tête dans sa direction, la toisant avec un léger sourire hautain.

« - Tu crois vraiment que j'ai besoin d'une excuse pour te défoncer ? » Lâchai-je calmement en l'observant.

La question était sincère. Me pensait-elle vraiment si bête que ça ? Croyait-elle sincèrement que je cherchais des excuses pour lui faire ce que je voulais ? Si elle le pensait, elle était effectivement encore une fois aussi stupide qu'elle n avait l'air, ais ça n'aurait pas été la première fois.

« - J'ai besoin d'aucune excuse. Tu pourrais te comporter le plus adorablement du monde que je te réserverais quand même ce traitement-là. » Lâchai-je d'un ton impérieux avant de détacher mon regard d'elle.

Je me levai dans le calme et sans un bruit, un silence pesant commençant à s'installer dans la pièce. Je fis quelques pas pour aller récupérer ma ceinture, la ramassant lentement avant de revenir me poster devant Mi Hee.

« - Mais pour une fois, je vais être gentil avec toi et te laisser le choix. » Prononçai-je en sortant ma queue, avant d'enrouler fermement la ceinture autour de ma main.

La pauvre se plaignait d'être toujours utilisée, puis râlait et pleurnichait en espérant être un jour libérée de mon emprise. Alors j'avais décidé de faire un beau geste et de lui laisser le choix pour une fois. Elle méritait bien de choisir son destin, au moins une fois dans sa vie. Préférait-elle vraiment la manière douce, où est-ce que son besoin de me cracher au visage était plus important que ce que je lui faisais subir ? Je suppose qu'on aurait bientôt la réponse à cette question.

« - Soit tu me suces gentiment et sans te plaindre et on fait ça en douceur, soit tu dis encore un mot de travers et je te mets la ceinture autour du cou pour te prendre comme une chienne. Maintenant, à toi de me dire quelle genre de pute tu es. » Lançai-je avec un sourire mauvais aux lèvres, tout en commençant à dérouler ma ceinture de ma main.

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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptyVen 28 Sep - 20:56

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls



Je m’installai confortablement sur le canapé que je ne connaissais que trop bien. J’en avais passé du temps sur celui-ci… Ma peau avait été beaucoup trop en contact avec son cuir glacial. Il avait goûté à mes larmes, à mon sang et à ma sueur, mais jamais il n’y restait de traces comme si rien ne s'était jamais passé. Alors que mon corps, lui… Lui se souvenait de chacun de ses passages sur ce sofa.

Cet appartement était toujours trop paisible, trop propre, trop parfait… trop blanc… On avait l’impression que jamais personne n’y vivait… comme si ce n’était qu’un simple décor de cinéma monté spécialement pour des scènes de torture d’un film obscène sur ma vie.

Oui… Être coincée entre ces murs était comparable à de la torture… Bien qu’il s’y trouvait des fenêtres et des portes, j’avais l’impression d’être dans une prison… Une prison qui cachait bien ses secrets derrière tout ce blanc immaculé. Lorsque je franchissais la porte d’entrée, je ne savais jamais réellement comment ça allait finir… J’avais toujours cette terrible impression de dernière fois… Comme si j’aurais pu crever d’un moment à l’autre.

C’était fou d’avoir peur de quelqu’un comme ça jusqu’à en avoir des pensées aussi glauques. Pourtant… d’un côté, je savais qu’il n’irait jamais aussi loin… Bien qu’il me fît souffrir, je sentais qu’il en était incapable… Il semblait un peu m’aimer tout de même… Et ça me rassurait en quelque sorte. C’était vrai ça, qui aimerait passer autant de temps avec quelqu’un si on n’avait même pas un minimum de sentiments ? Personne. C’était bien pour ça d’ailleurs que je revenais le voir, alors que… soyons honnête… disparaître aurait été tellement plus simple.

Il rit… Il avait aimé le compliment ? J’osais espérer que oui. Je ne lui en disais pas souvent des compliments… en même temps vu le démon, c’était dur d’en faire… Mais quand je lui en disais, j’étais sincère… et je voulais vraiment qu’il en prenne conscience. Je voulais qu’il sache que je ne le prenais pas toujours pour un monstre et que malgré qu’il se cache bien derrière sa volonté d’être violent, j’arrivais tout de même à apercevoir l’homme sensible qu’il pouvait être de temps à autre.

« - Tu crois vraiment que j'ai besoin d'une excuse pour te défoncer ? » Dit-il calmement avec un léger sourire.

J’avais bien dit de temps à autre… Parce qu’il était clair que la plupart du temps c’était quand même un gros enfoiré… Puis… Bien-sûr qu’il n’avait besoin d’aucune excuse puisque toute mon existence était une excuse pour me défoncer.

Bon… il était rarement sensible… La plupart du temps, il était sans scrupule et autant dire qu’il profitait confortablement de sa position de supériorité face à moi. Une attitude qu’il trouvait déplacée, de simples mots, une tenue vestimentaire… Il avait toujours une raison de me malmener. C’était lui quoi… ni plus ni moins… il était lui-même dans toute sa splendeur.

« - J'ai besoin d'aucune excuse. Tu pourrais te comporter le plus adorablement du monde que je te réserverais quand même ce traitement-là. » Lâcha-t-il d’un ton hautain.

C’est bien ce que j’avais dit… Un connard dans toute sa splendeur.

Je m’étais souvent demandée comment les gens comme lui pouvaient trouver du plaisir dans le malheur des autres… C’était si excitant que ça de cracher dans la gueule de quelqu’un tout en le baisant ? Je ne comprenais vraiment pas… Mais je supposais qu’il fallait de tout pour faire un monde.

Il se leva silencieusement. Je continuai à le fixer. Il avait l’air étrangement paisible, ça en faisait presque peur… Il reprit alors sa ceinture qui était sur le sol depuis tout à l’heure avant de revenir se pointer devant moi…

…Quoi ? Il voulait me reclaquer le fessier ? Ou il en avait marre que son pantalon lui tombe sur les genoux ?

« - Mais pour une fois, je vais être gentil avec toi et te laisser le choix. » Annonça-t-il tout en sortant son phallus de sa tanière.

Forcément, il ne fallait pas qu’elle tarde trop à montrer le bout de son nez celle-là… Enfin nez… Ça n’a pas tellement de nez ces trucs-là… Enfin, bref…  Me laisser le choix ? En voilà une sacrée drôle d’idée… Puis ce qui était encore plus drôle, c’était le fait qu’il pensait vraiment qu’il pouvait être gentil. Il me prenait vraiment pour une idiote.

Il pensait vraiment que j’allais le croire ? Sérieusement… ? Il pensait vraiment que j’étais si conne que ça ? Surtout que ce n’était pas comme s’il venait de me dire ‘qu’importe si j’étais adorable ou pas, il me réserverait le même traitement gngngn‘… Alors clairement, son choix, il pouvait se le foutre là où je le pensais.

« - Soit tu me suces gentiment et sans te plaindre et on fait ça en douceur, soit tu dis encore un mot de travers et je te mets la ceinture autour du cou pour te prendre comme une chienne. Maintenant, à toi de me dire quelle genre de pute tu es. » S’exclama-t-il avec un autre de ses sourires malsains.

Quelle genre de pute j’étais ? Le problème venait de là… Je n’en étais pas une… C’était tous ces gens qui voulaient me considérer comme telle… c’était tous ces gens qui m’obligeaient à devenir ce que je n’étais pas… Lui entre autres.

Je n’aimais pas ça… je n’avais jamais voulu me faire traiter de la sorte… Mais… J’avais beau crier… personne ne m’entendait… Ou du moins… personne ne voulait m’écouter… J’étais seule face à tous ces hommes et je n’avais pas d’autre choix que d’accepter cette position de soumise. Je pensais qu’à force, il se lasserait… Mais bien au contraire, il était devenu de plus en plus exigeant… Me réveillant même parfois au beau milieu de la nuit pour que je vienne à lui. Je n’en pouvais plus… c’était exténuant. Si je n’étais pas ici et là à me faire sauter, j’étais dans ma chambre en train de pleurer… Je ne vivais pas… Non, je n’avais pas de vie… Et pourtant, moi aussi j’étais humaine, moi aussi j’avais des sentiments.

C’était pourquoi j’osais lui résister depuis quelque temps déjà… Je le cherchais, j’essayais de l’emmerder en espérant qu’il pèterait vite un plomb et qu’il me foute la paix le plus rapidement possible. S’il voulait quelqu’un de docile qui n’ouvre jamais sa gueule, il aurait mieux valu pour lui d’investir dans une poupée en silicone… Avec tout l’argent qu’il amassait, il aurait pu s’offrir un modèle très réaliste… S’il voulait, j’aurais même pu lui laisser quelques cheveux pour les mettre sur le crâne de sa nouvelle compagne… Vu qu’il semblait tant aimer me les attraper.

En tout cas, il était clair que ce n’était pas ce soir que j’allais faire la gentille fifille à son maître… Après tout, j’avais essayé… Mais il avait tout gâché et avait préféré me frapper avec sa belle ceinture en cuir. Il voulait s’énerver ? ll allait trouver une bonne raison de le faire… Parce que je comptais bien lui pourrir sa nuit quitte à en pleurer. Après tout, c’était toujours comme ça que ça finissait.

J’éclatai alors de rire, me levant à mon tour. Je m’avançai contre lui et serrai sa queue avec ma main droite.

« - Vous pensez réellement qu’après m’avoir fait votre petit numéro de cirque, j’allais venir vous sucer gentiment ? » Lui chuchotai-je à l’oreille.

J’avais envie de pleurer de rire tellement qu’il était triste et… bête. Alors que nos regards se fixaient, un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres. C’était lui qui payait après tout, pas moi. Aucun contrat ne nous liait, je n’étais obligée à rien. Surtout que sa putain de thune, moi, je n’en voyais pas la couleur… Alors il pouvait se plaindre autant qu’il voulait, ça ne changeait rien au fait que je n’en avais rien à foutre. Peu importe comment je me comportais avec lui, il finirait tout de même par m’exploser la tête et le lendemain, je serais toujours une pauvre inconnue.

Je m’éloignai de lui calmement et me dévêtis de ma robe, laissant apparaître ma lingerie, un ensemble qu’il m’avait également offert. Je ne comptais pas faire ce qu’il me demandait, mais je voulais qu’il apprenne à être patient, je voulais qu’il me dévore avec un regard rempli de rage et qu’il apprenne à déguster les choses qui s’offraient à lui.

Je m’en allai m’asseoir sur la grande table et croisai mes jambes.

« - Vous couchez avec d’autres filles ? J’ai appris que vous appréciez grandement votre secrétaire. » Lâchai-je avec un nouveau rire.

S’il y a bien une chose qu’il n’aimait pas, c’était que je lui parle de sa vie… Il ne supportait pas partager son quotidien avec moi. Pourquoi ? Je n’en savais rien, mais ça le faisait chier, alors j’aimais bien lui en parler. Mais… Je devais l’avouer… J’étais curieuse. Je me demandais vraiment ce que les autres filles pouvaient lui apporter de plus que moi. Est-ce que j’étais jalouse ? Sans doute. Après tout, j’étais bien amoureuse et je devais sans doute être la seule en ce monde. En même temps, qui voudrait passer le restant de sa vie avec un psychopathe comme lui… Personne… Puisque ça faisait maintenant des années qu’il cherchait son âme sœur.

« - Elles ont quoi de plus que moi ces filles ? J’espère qu’au moins elles vous offrent un peu de tendresse contrairement à moi qui n’en ait pas le droit. » dis-je d’un ton beaucoup plus calme.

Je ne savais pas comment ça se passait avec ces filles… Mais je dois l’avouer que tout ça me rendait triste… Je n’arrivais pas à m’imaginer que des personnes autres que moi avaient la chance de côtoyer et de passer du temps avec le Dae Ho que je désespérais tant de retrouver.


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(#) Sujet: Re: destiny calls [+18] (dae ho)   destiny calls [+18] (dae ho) EmptySam 29 Sep - 0:00

Song Mi Hee & Nam Dae Ho

Destiny calls


Je la laissais libre, alors j’espérais qu'elle appréciait l'attention.

Quoi ? C'est vrai ! Elle passait son temps à pleurnicher et à se plaindre que je l'obligeais toujours à faire ci ou ça, et machin, et truc... Alors pour une fois que je la laissais libre de ses actes, j'espérais qu'elle se montre reconnaissante.

La liberté, c'était un concept relativement abstrait de toute manière. Était-elle profondément libre ? Non, n'allons pas dire n'importe quoi. Mais dans le cadre de la cage où je la laissais vivre, elle avait droit aussi à sa liberté de choix. Être libre de prendre nos propres décisions, n'était-ce pas tout ce dont rêvaient les être humains ? Dans le fond, je savais qu'elle devait fulminer à l'intérieur depuis que je lui avais proposé ce choix de merde.

Elle se mit à éclater de rire avant de se rapprocher de moi. Je n'aimais pas ça. Non, quand je faisais tout pour lui pourrir la vie, le but n'était pas de la voir rigoler à la première occasion. Sûrement pas. Elle m'attrapa la queue, me faisant me demander un instant si elle songeait enfin à se montrer docile... Un instant seulement...

« - Vous pensez réellement qu’après m’avoir fait votre petit numéro de cirque, j’allais venir vous sucer gentiment ? » Chuchota-t-elle à mon oreille, me faisant rager et frissonner en même temps.

Évidemment.

Je lui aurais proposé : « Un petit truc gentil et mignon si jamais tu dis rien, ou la pire raclée de ta vie si tu dis un seul mot », et vous pouviez être sûr qu'elle aurait dit un mot juste pour me faire chier. Parce que même si elle n'aimait pas se faire traiter comme la pire des putes, elle aimait encore moins accepter sa position de soumise. Son égo était plus important que ce que j'allais lui mettre. Parce que croyez-moi, je ne mentais pas quand je parlais de lui mettre cette putain de ceinture autour de son joli petit cou.

Elle s'éloigne et se déshabilla, se retrouvant finalement en sous-vêtements. Ça devait la changer avec d'habitude, puisque je prenais rarement le temps de la déshabiller. Que ce soit pour lui mettre dans la chatte, dans le cul ou dans la bouche, pas besoin de se faire chier à la déshabiller hein. Et puis je trouvais toujours ça encore plus délectable de la niquer sans même prendre la peine de lui retirer ses vêtements. Ça maintenait ce climat de peur dans lequel elle vivait en pensant que je pouvais la prendre sauvagement à n'importe quel moment.

Malgré tout, c'était joli. Et même si elle se plaignait qu'elle ne voulait pas obéir, elle avait opté pour ces sous-vêtements que je lui avais offert. Elle savait comment me faire plaisir, et elle le faisait bien. Paradoxal pour une salope qui prétendait ne pas vouloir m'obéir sagement.

Elle s'assit sur la table et croisa les jambes, me laissant tout le loisir de la regarder de haut en bas et de laisser mes yeux s'attarder sur ses jambes... pendant de looongues secondes, tout en me passant la langue sur les lèvres, comme un prédateur devant son repas. Et ce serait un festin.

« - Vous couchez avec d’autres filles ? J’ai appris que vous appréciez grandement votre secrétaire. » Lâcha-t-elle avec un nouveau rire.

Elle se foutait de ma gueule ou quoi ? Si elle cherchait à ce que ça tourne très mal, elle s'y prenait à la perfection en effet. Ne pas faire la docile, okay, je voulais bien l'accepter. Mais qu'elle commence à venir me parler de ma vie et des autres femmes... Non, elle savait que c'était un sujet à ne pas aborder. Pas ma vie. Pas mes relations avec les autres filles non plus. Je ne savais même pas pourquoi elle faisait ça, parce qu'elle n'avait pas envie d'entendre les réponses aux questions qu'elle posait.

Mais oui, je m'en tapais plein, et ma secrétaire en premier lieu. Elle était pratique, elle était à mon bureau, et elle avait été recrutée non seulement parce qu'elle était douée dans son travail, mais aussi parce que c'était celle qui suçait le mieux. Donc oui, c'était un plaisir de la faire passer sous mon bureau pendant que je passais en revue certains dossiers, et je prenais toujours le temps de poser ma main sur son corps quand elle me servait mon café. Est-ce que Mi Hee voulait vraiment entendre ça ? Non, cette petite salope aurait réussi à être jalouse.

En vérité, elle n'imaginait pas le nombre de filles qui finissaient dans mon lit. A la différence près avec elle que la plupart d'entre elles avaient effectivement droit au confort de mon lit, ce que cette pute de Mi Hee était loin de connaître. Je n'avais pas une très grande estime des femmes, et mes relations avec elles tournaient souvent de la même manière. Ma recherche de la perle rare à épouser se terminait toujours par un constat cuisant : Ces femmes étaient toutes des salopes. J'avais essayé des tas de filles différentes, venues d'horizons différents et de familles différentes... Au final, je finissais par les traiter comme des putes au lit parce que je me rendais compte qu'elles ne méritaient pas plus que ça... Et certainement pas qu'on leur mette la bague au doigt.

Dans le fond, Mi Hee n'était finalement pas si différente de toutes les autres, donc elle avait pas de raison de rager. Toutes des putes de toute façon.

« - Elles ont quoi de plus que moi ces filles ? J’espère qu’au moins elles vous offrent un peu de tendresse contrairement à moi qui n’en ait pas le droit. » Reprit-elle plus calme.

De la tendresse ? Laissez-moi rire. Si seulement elle savait...

Quelques débiles avaient bien déjà essayé de me donner de la tendresse, mais je n'étais pas vraiment le client pour ça. La tendresse, moi ? Il faudrait que je trouve la femme parfaite pour ça. Celle que j'arriverais à considérer comme mon égal, qui arriverait à me tenir tête sans vouloir se penser supérieure à moi, qui arriverait à calmer ma fureur, et qui prouverait qu'elle n'était pas juste bonne à prendre dans un placard.

Pour toutes les autres... J'avais essayé d'avoir des tas de rendez-vous pour trouver la bonne hein... Et en général, quelques minutes suffisaient à déceler lesquelles étaient des traînées, et lesquelles étaient des saintes-nitouches de merde. A partir de là, je me montrais généralement honnête et je n'épargnais pas les pauvres filles. Une bonne partie décidait de me faire faux bond en décrétant que j'étais un goujat, et celles qui restaient savaient qu'elles finiraient la soirée à se faire sauter sans ménagement. Franchement, ma stratégie était gagnante pour tout le monde. Personne ne perdait de temps grâce à moi.

Mais aucune d'entre elles ne valait Mi Hee. Ce que je ressentais quand je jouais avec Mi Hee, quand je la dominais, quand je l'obligeais à répondre à tous mes moindres désirs... Tout ça, ça n'avait pas de prix. C'était au-delà de tout ce que je pouvais ressentir avec n'importe qui d'autre. Mi Hee était spéciale... elle était... unique.

Donc, très honnêtement, elles n'avaient rien de plus qu'elle. Je les traitais juste un peu mieux, et je ne laissais à personne la chance de se montrer tendre avec moi.

Mais le plus important ici, ce n'était pas comment je traitais les autres ou qui avait droit à de la tendresse... Non, l'important, c'était qu'elle essayait de venir s'immiscer dans ma vie, et qu'il était hors de question que ça se produise. Sa place était dans mes fantasmes les plus sombres, et certainement pas dans ma vie quotidienne. Je refusais de mélanger les deux. Elle était exclusive à ce monde dans lequel je lui faisais subir tout ce dont j'avais envie, et elle ne méritait pas de rejoindre mon autre vie... La vraie.

Et pourtant, vu comme elle me cassait régulièrement les couilles, elle avait un véritable impact sur ma vie de tous les jours.

« - Tu sais qu'on ne parle pas de ça toi et moi. » Lâchai-je d'un ton sans réplique, le regard sombre.

Ma main se resserra sur ma ceinture, symbole de combien son attitude m'agaçait. Après l'avoir dévisagée pendant de longues secondes, je me mis finalement en mouvement, passant à côté d'elle pour aller me placer devant la baie vitrée, feignant de l'ignorer.

Quoi ? Elle se croyait irrésistible et le centre du monde parce qu'elle était à moitié nue ? Il allait falloir qu'elle redescende sur Terre, nue ou pas, elle ne restait qu'une simple petite idol de merde à la carrière vide que personne ne connaissait. Elle était pas Nicki Minaj non plus.

« - Mais puisque ça t'intéresse tant que ça, j'en saute des tas. Et oui, ma secrétaire est particulièrement bonne dans ce domaine. » Lançai-je avec un sourire amusé avant de m'approcher de nouveau d'elle, dans son dos.

Quoi ? Elle avait voulu le savoir, je me montrais honnête.

J'avais pas prévu de parler de ma secrétaire ce soir, mais si y'avait que ça pour lui faire plaisir, ça pouvait s'arranger. Si elle voulait entendre que je me tapais des tonnes de femmes, et bien autant répondre favorablement à sa question. Et si elle voulait savoir quelle était la différence entre les autres et elle, elle obtiendrait aussi la réponse à cette question. J'étais quand même sympa comme mec.

« - Et tu veux connaître la différence entre les autres et toi ? » Soufflai-je à son oreille, tout en restant derrière elle.

J'allais lui donner la réponse qu'elle voulait, mais je savais que si je lui posais la question comme ça, elle serait assez bête pour y réfléchir. Comme si une conne comme elle pouvait être assez intelligente pour ça... Ahhh, plus elles étaient bêtes, et plus elles étaient fières de le montrer hein.

Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, j'enroulai la ceinture autour de son cou, la verrouillant bien serré derrière sa nuque. Oh cette soirée allait commencer à me plaire.

« - Les autres, elles méritent au moins un peu de respect. » Lâchai-je avant de tirer sèchement sur la ceinture pour la faire tomber au sol.

Est-ce que j'avais envie de la traiter comme une chienne en laisse ? … Bon okay, oui, mais c'est pas là que je voulais en venir. Le but, c'était que je lui apprenne une leçon et elle... …

D'accord, en vérité, je me fichais de lui apprendre les bonnes manières ou je sais pas quoi. Ça faisait trop longtemps que je ne l'avais pas soumise comme j'en rêvais, et le moment était enfin venu de me faire plaisir. Et sachez que la voir là sur le sol, avec ma ceinture autour du cou, ça me faisait jubiler. Enfin, elle était à sa place. Sur le sol, avec une chaîne au cou. Comme un animal, ou une esclave tout au mieux. Et dieu ce que c'était plaisant à voir.

Comme tout bon fils de pute qui se respecte, ma queue se raidit à la vue de son corps par terre au bout de ma ceinture. Je défiais n'importe quel mec bien formé de ne pas trouver bandant de traiter cette petite pute comme une véritable chienne.

Je m'abaissai finalement pour la ramasser, l'agrippant fermement par les cheveux pour amener son visage devant le mien. Les joues rougies par les claques, le maquillage qui avait coulé... Elle avait l'air aussi féroce que bafouée, et... putain quel beau mélange c'était.

« - Toi t'es juste une jolie poupée gonflable. Et tout le monde s'en fout de ce qui peut t'arriver parce que t'es rien de plus qu'un paillasson sur lequel on s’essuie les pieds. » Balançai-je juste devant elle avant de lui cracher à la gueule.

Y'avait rien de mal à ça. Elle était habituée de toute façon. Je lui crachais dessus sans arrêt. Il m'arrivait même de lui cracher à la gueule en plein milieu de la journée parce qu'elle me cassait les couilles ou que l'envie me prenait de lui rappeler qu'elle n'était qu'une vulgaire merde.

Là, elle l'avait suffisamment cherché, puis son visage était déjà tellement en bordel entre ses larmes, son maquillage complètement en vrac, et tout ce qui allait avec, donc je ne faisais qu'ajouter au chef d’œuvre.

Je soupirai avant de me redresser, toujours avec la ceinture en main.

« - Maintenant prends ma queue dans ta bouche sale chienne, c'est la dernière fois que je demande gentiment. » Lâchai-je fermement, la mâchoire serrée.

Fini de jouer. Soit elle obéissait, soit je lui donnais une bonne raison de chialer.

Game Over.

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