SCARFACE◞♡
OUTFIT W/ @KWON AREUM

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❝ Près de lui, il n’y a que des âmes bercées de l’éclat du soleil. Des étudiants insouciants de ce qui arrivera lorsqu’ils seront plongés dans l’obscurité du monde d’après. Monde du travail plus impitoyable que les nombreuses années d’études qui ont forgé leurs carrières de demain - puisque s’ils avaient le droit aux erreurs au sein de l’université, une fois rentrée dans le format adulte de leurs existences, les conditions de rédemptions seraient une denrée rare. Des réflexions que Dowon se fait de plus en plus souvent ces derniers temps, peut-être parce que le printemps à pointé le bout de son nez, réveillant de ses rayons les démons.

Être statique - en contemplation devant la fourmilière d’élèves - n’avait rien d’agréable à ses yeux, c’était même plutôt ennuyant, mais puisqu’il n’avait pas réussi à prendre les clés des casiers où son instrument était rangé, et qu’il n’avait pas le temps de se rendre chez lui prendre le double, se rendre dans les jardins de l’université lui avait semblé être une idée judicieuse en constatant les couleurs du ciel. Pourtant, peu importe l’amusement qu’il tirait à écrire à Nayoung et lire sa grotesque prose, ne s'effaçait pas de sa tête la soirée mondaine où il devait se rendre plus tard dans la soirée. D’autant qu’il n’avait pas la moindre chance de se détendre en jouant quelques notes de musique, chose qui pourtant avait bercé sa journée entière dans de vaines espérances, croyant désespérément que l’un de ses bandmates aurait la solution.

Alors le corps lourd se redresse, lorsque la limite du temps est atteinte - parce qu’il n’est pas question qu’il arrive en avance à la maison. Seulement, dans sa précipitation, il heurte une de ses âmes pressées de vivre malgré la tête plongée dans les bouquins.

- Est-ce que tu vas bien ? Je ne t’avais pas vue, avoue-t-il en ramassant les livres.

SCARFACE◞♡
OUTFIT W/ @NOH DOWON

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❝ douce fée devient subtilement médiocre, impression qui colle et qu’elle a jusqu’ici voulu éviter, conséquences de son entêtement éphémère, à se croire invincible et plus intelligente que les médecins qui lui ont recommandé de ne pas faire travailler sa jambe trop abîmée. alors pour la première fois, elle s’est dévoilée sans mentir, à avancer difficilement sur le bitume de l’université, pause accordée au milieu de ses cours de botanique. et elle se sent bête areum, à avoir cru que sa situation aurait changé en venant avec ces béquilles indiscrètes, à penser que les gens auraient tourné la tête pour parler d’elle. à la place, le néant qui trône encore, toujours plus avide de cruauté, areum éternelle invisible aux yeux du reste du monde, comme illusion perpétuelle, à n’exister pour les autres qu’au moment où on a besoin d’elle.

le malaise qui l’anime la pousse à sortir à vive allure et la tête baissée dès la salle de classe quittée, chemin qu’elle entame vers les jardins, source de réconfort dans cette existence qui l’affole. l’envie de continuer à pieds et à pieds seulement, sans soutien, de peur de croiser les quelques rares personnes présentes dans son entourage, demoiselle effrayée à l’idée d’être jugée sur sa condition - qu’elle a jusque-là, toujours dissimulée -, à laisser ses béquilles en sécurité au club de jardinage pour affronter la route sans aide. boitement qu’elle essaye d’oublier en sortant ses livres de travail et un roman de son sac à dos, lecture grotesque de l’ingénue continuant d’avancer sur la voie qui la mènera au milieu des fleurs, loin du bourdonnement dérangeant des trop nombreux étudiants.

le destin s’amuse pourtant à la tourmenter, davantage, à croire qu’areum est née pour connaître les maux. le corps bousculé et les ouvrages qui tombent au sol, qu’on s’empresse de ramasser, question délicatement posée du fautif, garçon se révèle ancien bourreau. dowon. le cauchemar s’éveille et areum s’étouffe presque dans un terrible silence, le dévisage sans s’en rendre compte, mutisme lourd alors que son corps reste figé, ébranlement d’inquiétude. lucifer est arrivé pour la tourmenter, elle le sait.