la st-valentin était passée mais pour toi, xieren… ça n'avait jamais été quelque chose dont tu célébrais. ton coeur épris à personne ( tu y croyais fortement mais, ton inconscience dirait autrement ) tu avais beau vouloir croire à l'amour avec un grand A, ce n'était jamais arrivé. parfois, tu croyais réellement que tu étais brisé. que quelque chose n'allait pas, pour que tu ne te sois jamais accroché à personne, si on oubliait la seule fois où tu avais eu une petite copine durant le lycée. ça comptait, si tu ne l'avais jamais aimé ? si tu avais accepté simplement dans le but de lui faire plaisir ? qui pouvait le confirmer, vraiment… dans tous les cas, l'amour… c'était compliqué. tout ce que tu voyais autour de toi semblait si triste. tu préférais être seul. ( c'était un mensonge. ) tentative désespérée de te convaincre que ton âme solitaire n'avait besoin de personne, peut-être était-ce pour cette raison que tu avais décidé de pointer le bout de ton nez hors de ton appartement durant le jour. ( pour crier haut et fort que tu étais seul ? pathétique. ) fallait oublier les soirées, les boites de nuit, pour une fois que tu étais debout en plein milieu de l'après-midi… c'était un miracle. tu avais ta caméra à la main, à la recherche de quelque chose, quelqu'un, n'importe quoi, à capturer. après quelques clichés au centre de la ville, tu avais délaissé les rues occupées de séoul pour aller dans un endroit plus calme, un parc moins bondé. et c'était là que tu avais vu cette personne de dos, et c'était là que tu t'étais décidé de l'approcher pour lui demander de bien être ta muse pour la prochaine heure. pourquoi pas, que tu te disais ? c'était soudain, tu n'avais pas encore vu son visage, mais tu te sentais inspiré. excuse moi, que tu soufflais à l'encontre de cette personne. um je suis un photographe et je me demandais si vous accepteriez que je prennes quelques clichés de vous ? c'était possible qu'on allait te prendre pour quelqu'un de chelou... mais tu espérais que ce n'était pas le cas. t'espérais ne pas tomber sur quelqu'un que tu connaissais et qui te détestait, tout autant.