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30 octobre. Un jour comme les autres pour tant de personnes. Pas pour les Noh. Ca fait quinze ans, jour pour jour, que Noh Diana est morte. Mort d'une épouse. Mort d'une mère. Et les souvenirs comme tous les ans remontent à la surface, seule dans la chambre d’hôpital de sa mère Sohee a vu le moment où la vie s'est éteinte dans les yeux de sa mère, le moment où le cœur a cessé de battre, où la poitrine a arrêté de se soulever. Les médecins ne sont arrivés que quelques minutes après. Quant à son père, il était à un rendez-vous pour son travail. Tout s'était passé si vite, trop vite pour la jeune fille de 12 ans qu'elle était à cette époque. Son père trouve alors refuge dans son boulot et il décide que la thérapie de son enfant sera la même. Pas de psychologue ou psychiatre. Juste l'esprit toujours en activité par les multiples tâches à faire.
Or cette année, elle doit se reposer. Surmenage a déclaré un médecin début octobre lors des vacances en amoureux avec Ji Wan. Se reposer, un verbe dont elle a réellement appris le sens que cette année. Les cours sont finis. Elle n'a pas de travail. Les compétitions d'escrime sont mises sur pause. Il ne lui reste que son travail de mannequin qu'elle a négocié avec son père. Ce dernier lui a cependant bien fait comprendre que s'il apprenait que sa fille désobéissait aux professionnels de santé, ce serait une autre mannequin et ex conquête de son fiancé qui prendrait sa place. Chantage odieux mais chantage qui fonctionne à merveille. La Noh se tient tranquille depuis. Néanmoins lorsqu'elle ouvre les yeux ce dimanche, elle regrette de ne pas avoir quelque chose sur lequel se focaliser. Juste pour oublier le chagrin. Elle n'a même pas besoin de regarder son téléphone pour savoir quel jour on est. Message de la secrétaire de son paternel lui indiquant que ce dernier est toujours en vie. Tradition depuis 15 ans, Sohee et son père veillent au fait que l'autre ne fasse rien de stupide. Et en effet si les premières années, seule dans ce grand manoir avec l'impression d'être plus une employée qu'une héritière l'idée ne lui semblait pas bête, maintenant les sms sont envoyés par réflexe. A vrai dire depuis qu'elle a intégré le lycée, depuis qu'elle vous a rencontré, cette idée lui semble futile pour son cas à elle. Pour celui du styliste en revanche, les messages sont toujours importants et de nécessité.
Se concentrant sur le présent, la déesse remarque que la place dans le lit à côté de la sienne est vide. Enfin pas totalement, Volt s'est couché à côté d'elle. Et elle est bien contente d'avoir laisser les jumelles chez l'un de vous. Elle n'a aucune envie que ses filles voient son regard éteint.
ootd ━ Les mains sur le volant; tu essayais de te dépêcher pour te rendre chez Jiwan. Deux sacs remplient de nourriture a donner à la famille en signe de respect. Halmonie avait insisté pour que tu leur apportes ce que vous aviez préparer la veille; elle est vraiment bonne pour te chasser de la maison. Tu avais quand même contacter ta copine au cas où, oui, tu ne pouvais t'imaginer laisser ta grand-mère avec des jumelles pleines de vie. Par chance, byeol n'était pas occupé; elle t'avait promis d'être là pour aider halmonie. Coeur soulager, tu ne voulais vraiment pas les laisser trop longtemps avec une telle charge. Oui; car c'était à toi que Sohee avait confié le gardiennage. Allait-elle t'en vouloir? Probablement, mais tu allais la calmer s'il y avait quoi que ce soit. La route chez ton pote n'est jamais vraiment longue et pour être franc; toi qui était dans tes pensées... tu n'avais vraiment pas vu le chemin aller. Tu vois le stationnement que tu prends habituellement; libre. Tu te faufiles et arrêtes la voiture, vite sortir... maintenant à la porte, tu sonnes par politesse et tu testes la poigné. Promis, tu allais que déposer ça sur la table quelque part et retourné au babysitting. Sac en main, tu les déposes en premier lieu sur la table et appel la reine de la maisonnée. "sohee! c'est jinoh..." tu t'attendais à ce qu'elle te gronde pour avoir laisser ses filles au marché, mais qu'est-ce que tu pouvais bien faire... tu n'avais même pas de banc d'auto.
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